Poésie

Invité

J'ai un jeune ami qui m'a fait lire certaines choses qu'il écrivait et je l'ai poussé à aller plus loin. Depuis, il a ouvert un blog et voici les ébauches de ses premiers pas...
Alors n'héistez pas à aller le lire et l'encourager !! ;)

ici

En plus il m'a dédié son dernier poème Embarassed

Invité

Vous avez lu quelques poèmes,
de ceux qui disent "je t'aime",

ils vous ont plus
ils vous ont émus...
Vous en composez...
Venez ici vous exprimer !

Invité

J'ai décidé de me mettre à la poésie.
J'aimais pô ça, j'avoue...
mais j'ai pris les vers de l'un de mes auteurs favoris :

Shakespeare

qui a composé quelques sonnets.

Alors je les lis au hasard.

Et voilà le Sonnet 106 :

Quand je lis, dans l'histoire des temps passés,
L'évocation des êtres merveilleux
Dont la beauté devint les beaux poèmes
D'autrefois, dames mortes, aimables chevaliers.

Alors, en ce blason du plus charmant,
Lèvres et mains ou pied ou yeux ou fronts,
je vois : ce qu'eût voulu montrer l'antique plume,
C'est la beauté qui est tienne aujourd'hui.

Et ces éloges ne sont donc que prophéties
De notre époque, et ils te préfigurent,
Mais comme ils n'auront pu que pressentir,
Ce ne fut pas assez pour chanter ton mérite.

Nous, en revanche, hôtes des temps présents,
Nous nous émerveillons mais ne savons le dire.

Invité

*rentre sur la scène....*

* S'éclaircit la voix.... se prépare psychologiquement a lire son poème devant une foule trépidante mais cependant très disciplinée*

Tudutututututt

*envoie une brique sur la face de celui qu'a pas éteint son portable....*

*Commence*

La mouche est une bestiole
Que je n'aime pas du tout
Qu'elle marche ou qu'elle vole
Il faut qu'elle touche à tout
Elle trottine sur le pain, sur le sucre
La voilà sur ma tartine
Zut, je n'ai plus faim

Merci a vous, z'etes géniaux Poésie 1926

Invité

Invité

L antre des poètes

Toujours à la recherche de sites enchanteurs
Je rame sur le web, en tenue de surfeur
Il arrive parfois que les courants m'entraînent
Sur forums d'écrivains, aux plumes incertaines
Je débarque illico rubrique poésie
Et dépose un p'tit texte, quelques mots, des conneries
L'effet est immédiat, tout le forum explose
« Comment, vil cancrelat, écrire ainsi tu oses ! »
« Tes pieds sont pas conformes, tes rimes sont bidons »
« Pars céans, pauvre gueux, ici pas d'vagabonds »
J'ai beau leur expliquer, leur latrinogueusie*
Rien à faire, on m'exclut, on m'insulte, me honnit
On me dit « c'est sérieux, monsieur la poésie »
« Il faut être inspiré, pas écrire des sonneries »
« Il vous faut émouvoir, par les mots, par l'esprit »
« Vous écrivez fort mal, et vous êtes un bouffon »
« Tout c'que vous savez faire, ce sont des mirlitons »
Et partout c'est pareil, la même litanie
Les écrivains sont chiants, s'ils font d'la poésie
Enfin je continue, moi ça me fait marrer
De voir ces cloportes, tout à coup s'énerver
Pour un texte vite fait et puis sans prétention
Qui dans leur pré carré vient faire une intrusion
Les poètes sont des cons, je ne veux pas en être
Je leur pisse à la raie, et je chie dans leurs guêtres.

* Latrinogueusie = étymologiquement, Avoir un goût de chiotte

ici le lien

Invité

dans le même style et en dédicace à ... qui n en voudrait, toujours du même site clic ici

Le thé roux

Grand amateur de thé, pourquoi donc le cacher
Je cherchais à trouver, de nouvelles variétés
Voyageant pour le compte d'un gros marchant de thé
En plein coeur de l'Asie, je m'étais retrouvé
En haut d'une montagne, dans une lamaserie
Un lieu curieux ou des bonzes à la masse rient
Le dalaï du lieux, montrant sa production
M'expliquait les curiosités de la région
« Les thés qui poussent ici, en ces montagnes glacées
Ont des poils qui leurs poussent, afin d'se réchauffer
Des poils roux et soyeux qui protègent du froid
Ils ont un goût spécial, il faut goûter ma foi
Mais ces poils roux il faut d'abord les enlever
Car les poils roux du thé, ils sont empoisonnés
Et puis ce poison là, il faut le redouter
Car c'est vos testicules, qui risquent d'éclater
Je vous le dit encore, sans cesse je le répète
Si vous n'épilez pas la peau des thés roux pète
Et prenez bien garde ! Ah ! la peau des thés roux se tond
Pour pouvoir consommer c'est la seule condition »
J'lui ai pas d'mander l'prix, j'ai bien trop eu la trouille
Que l'thé roux en question ne coûte la peau des couilles

Tasse de pensées matinales..

Les mots sont précieux, les paroles sont d’or,
les promesses d’argent
et les mensonges ont ce goût de métal qui laisse un goût amer.

Nos rêves sont nos espoirs,
notre espoir est notre avenir..
Nos passions sont nos moteurs,
le mépris est un frein, toutes ces choses
qui nous embourbent et nous ramènent en arrière,
nous font oublier pourquoi on est là,
nous font oublier d’avancer…

Les reproches, les jugements trop vites émis, les critiques,
les moqueries, l’ironie, l’acerbe, le narquois,
et l’aveugle sont les bâtons qui nous empêchent d’avancer,
qui tentent de nous faire tomber.

Quelle est la résistance de chacun?
quelle est l’humanité de chacun?
Où se situe la tolérance?
où est le respect?
Qui connaît les réponses?
Qui essaiera de comprendre?
Qui saura écouter?

Les réponses je ne les connais pas,
je les cherche
j’ai du mal à comprendre
et je tombe…

Mais mille fois ils m’ont fait tomber,
mille fois je me relèverai
car il le faut, il le faut bien..

Je m’appuie sur ce fragile espoir qu’il me reste encore,
béquille de mon âme et de mon cœur,
pansement de ma peine…
Car il me reste aussi cette flamme qui me guide,
le soleil qui à chaque fois reparaît,
ma passion, le Rôle Play,
mon imagination, et mes histoires.

Oh de très beaux textes.. j'aime particulièrement celui de la Croix des veuves...

Une trouvaille hasardeuse mais heureuse..

C'est par ici..

Jets de mots..

Sans chercher à comprendre
Juste à reprendre
Le même refrain, la même rengaine
Sans plus attendre

Que demain le flambeau sera repris
Sans illusion sans plus de fantaisie
Ne plus rester seule,
Ne plus avoir envie..

Vouloir juste sourire
Juste pour le plaisir…
Oublier l’ennui,
Oublier les soucis..

Admin Nombre de messages : 318 Points : 374 Date d'inscription : 25/10/2009

Cœur de pierre

L’histoire raconte qu’elle a perdu son cœur.
La vérité c’est qu’elle ne veut plus connaître la douleur
D’aimer, de croire au bonheur...
Le sorcier sait qu’il lui a volé son cœur..
Mais qui est le véritable voleur ?

La rumeur dit que son cœur est de pierre
Aujourd’hui oui, il pèse aussi lourd que la pierre
Aujourd’hui, mais déjà hier..
Sans espoir que demain saura répondre à ses prières.

Comment survivre après avoir tant souffert..
Comment oublier toutes ces misères..
Pourquoi s’attacher encore
Car on finit toujours par en souffrir encore.

Son cœur n’est pas perdu, il s’était juste envolé
Trop haut, et d’amour s’est consumé..
Car tel Icare, il a trop rêvé…
Et les ailes s’est brûlé..
Puis en pierre s’est transformé.

Une nuit je pleurais près de la rivière
et la lune entendit mes pleurs.

"que t'arrive t'il" chuchotta t'elle par derrière
"je sent que mon amour se meurt".

"Alors laisses le mourir
car pour toi, il n'est pas fait"

"je sais que tu dis vrai
un autre va s'ouvrir"

depuis ce jour je regard la lune
et je me dit que la sagesse n'est pas dans les tunes !