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 Asrar, la citadelle des Assassins

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MessageSujet: Asrar, la citadelle des Assassins   Asrar, la citadelle des Assassins Icon_minitimeMar 25 Mar - 0:45

Asrar, la citadelle des Assassins Fort110

Le Clan Assassiyoun, (ceux qui sont fidèles au fondement)


Basée à la frontière Sud-Est de Djamila, la citadelle d'Asrar accueille depuis des millénaires de jeunes orphelins, dressés à devenir les meilleurs tueurs que ce monde puisse connaitre.

Les recrues sont parfois les descendants des cibles, parfois des enfants déposés à la porte de la citadelle. Personne ne sait précisément d’où il vient quand il grandit à Asrar. On leur apprend à oublier qu’ils ont peut être eu un nom et un prénom autrefois. On leur apprend à oublier qu’ils sont des êtres humains. Ils deviennent des machines à tuer. Des assassins. La peur, les sentiments, tout ce qui peut mettre en danger la finalité d’une mission ne fait pas partie d’eux.

Les entrainements mettent très vite de coté les plus faibles qui rapidement s’écroulent de fatigue ou tentent la fuite vers une vie plus facile. Tentent... Car tant qu’on n’est pas soumis corps et âme au clan, tant qu’on n’a pas prouvé sa valeur et sa loyauté, on ne sort pas vivant de la citadelle. Ainsi les secrets du clan ne sont jamais révélés à l’étranger.

Les assassins ont à leur poignet gauche une lame rétractable activée par un mécanisme gardé secret. On peut frapper sa victime, la paume ouverte. Quand un assassin rentre dans leur communauté il doit se couper un doigt pour avoir cette arme et pour prouver sa loyauté envers le clan.
Ils utilisent des poignards de lancer. Des lames courtes doubles. L’épée, l’arc et apprennent l’art de la poudre et des explosifs.
Ils sont formés pour disparaitre plus que pour se cacher.
Ce sont des érudits, ils étudient longuement, car ils doivent pouvoir tout utiliser à leurs fins. Les connaissances des plantes, des étoiles, des différentes langues, l’art de la dissimulation et du déguisement.
Rien ne doit les arrêter lors d’une mission et ils sont prêts à mourir pour l’organisation.
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MessageSujet: Re: Asrar, la citadelle des Assassins   Asrar, la citadelle des Assassins Icon_minitimeMar 25 Mar - 2:27

Ses paupières sont lourdes, il dodeline de la tête. Régulièrement il la relève brusquement quand il sent qu’il s’est assoupi. Il ne doit pas s’endormir. La citadelle est encore loin. Il faut qu’il y arrive. Au milieu du vent sablonneux qui lui fouette le visage, respirer n’est plus un automatisme du corps. Et c’est la bouche béante qu’il se force à respirer.
Ses entrailles le brûlent, ses muscles sont las, ses mains peinent à tenir les rênes de sa monture.
Il doit être à deux kilomètres tout au plus d’Asrar...
Il faut qu’il boive... Il cherche fébrilement sa gourde, mais quand il l’ouvre enfin c’est pour voir s’étioler la dernière goutte d’eau au fond de sa gorge... Il n’a plus d’eau... Il n’a plus d’eau et il est blessé. Sa vue se trouble. Il baisse la tête et écarte son bras qui maintenait la plaie béante de son ventre pour voir la gravité de la blessure. Ils vont le soigner... Mais pour ça il faut qu’il arrive à la citadelle... Même son étalon n’en peut plus au milieu de ce désert. Il n’a plus la force de le lancer au galop, tout juste celle de rester en selle et laisser son corps suivre le pas lent de sa monture.

Lentement ses yeux se referment, il ne doit pas s’endormir... Le sommeil et c’est la mort... Ses paupières papillonnent, il inspire aussi profondément qu’il peut, et grimace sous la douleur. Son bras se resserre contre sa taille. Il ouvre les yeux, croit distinguer des silhouettes un peu plus loin.

Salam !
Pas de réponse. A-t-il crié assez fort ? Sont-ils réels ? Ou juste une illusion de son esprit...
Il ferme les yeux, baisse la tête. Sa respiration est saccadée. Il relève la tête, les sourcils froncés, les yeux pointés vers l’endroit où il les a aperçus. Ils ont disparu... Ou peut être n’ont-il jamais été là...
Une inspiration de plus, sa gorge qui le brûle toujours. Ses paupières s’abaissent lentement, et il ne sent même pas son corps tomber lentement de son cheval. Il s’écroule sans vie dans un bruit sourd au milieu du sable de ce désert...

Sa tête lui brûle, son corps tout entier est un incendie. La fièvre. Il est moite et brûlant. Il est incapable d’esquisser un geste. Il ouvre les yeux dans un effort surhumain, sa bouche cherche toujours un air qui est difficile à respirer. Il n’est qu’un brasier humain.
Il se concentre reconnait les lieux. Il y est arrivé. Ou il a été trouvé. Peut importe. Il est revenu. Il penche la tête vers sa blessure. Elle est couverte d’un cataplasme d’herbes et d’une substance poisseuse.
Une main qui parait glaciale à coté du reste de son corps, se pose sur son front.

Calme-toi mon fils. Tu dois te reposer. Laisse le mal s’en aller.
Il lève les yeux pour voir le visage de cette voix qu’il connait mais ne reconnait pas...
Mais la fièvre est trop forte et la brume envahit de nouveau son esprit.
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MessageSujet: Re: Asrar, la citadelle des Assassins   Asrar, la citadelle des Assassins Icon_minitimeMar 25 Mar - 15:30

L’air frais s’engouffre dans la chambre alors qu’il ouvre les volets. La brise balaye doucement ses cheveux, il inspire profondément. Respirer n’est plus douloureux. Il s’est enfin levé après trois jours de fièvres épouvantables. Il baisse la tête. La blessure se cicatrise lentement.
Il ferme les yeux et sourit. Il se sent plus fort encore d’avoir survécu à la mort.

Quelqu’un ouvre la porte de la chambre.
Tu es enfin levé ? Comment te sens-tu ?
Mieux... Beaucoup mieux...

Le vieillard s’installe sur le bord du lit. Najid se tourne vers lui et penche la tête sur le coté. Son maître ne vient jamais le voir qu’en de rares occasions. Et ces occasions il a appris à ne pas les apprécier...
Tu as eu beaucoup de chance, que tes compagnons t’aient trouvé.
Il hoche la tête sans un mot.

Qui t’a attaqué ?
Il baisse les yeux, conscient de ne pas avoir été à la hauteur pour une fois.
Un groupe de nomades à quelques kilomètres plus au sud. J’ai du trop m’approcher d’un camp de voleurs... La croisée des chemins n’est plus très sûre depuis que les empires se préparent à la guerre... Nombreux sont les fuyards qui refusent d’être enrôlés... Et ils s’entassent dans des campements à l’écart de tous...
Combien étaient-ils ?
Cinq, six peut-être...
Connaissais-tu l’un d’entre eux ?
Non. Il n’y avait là que des brigands sans intérêt. Je les ai facilement éliminés... Un seul a pu m’atteindre.

Une question lui brûlait les lèvres. Pourquoi son maître portait-il autant d’attention à cette attaque ? Ce n’était pas la première fois qu’un compagnon se faisait attaquer sur le retour.
Tu n’as reconnu personne ?
Non....
Dans un élan téméraire, il tente de se lancer mais se ravise avant d’avoir posé sa question.
Le vieil homme lève les yeux au ciel, pensif.
L’arme qui t’a blessé, a été enduite de poison mon fils...
L’assassin plisse les yeux... Cette remarque n’est pas anodine. Peu savent utiliser les poisons à cette époque. Les prêtres, les grands sages, certains savants et leurs communautés. Les nomades savent tout au plus utiliser les plantes pour guérir, pas pour tuer, ils se battent contre leur climat pour survivre, pas entre eux... Le poison est affaire de civilisation et de complot.

Tu es le cinquième en deux mois qui rentre avec ce type de blessure... Deux n’ont pas survécu. Et un est encore entre la vie et la mort. Ta blessure n’était que superficielle... Et le poison n’a pas eu le temps d’imprégner tes organes vitaux.
L’assassin relève la tête et fixe son maître d’un air surpris. Il ne savait pas pour les autres. Doit-il comprendre quelque chose de cette nouvelle information... Certainement. Il penche la tête à nouveau sur le coté, et plisse les yeux le regard dans le vide. Son maitre sourit, il sait que son élève est en train de réfléchir à l’utilité des informations qu’il vient de lui transmettre.

Tu te doutes que si je suis ici c’est pour une mission.
Le jeune homme acquiesce, jamais son maître n’est entré dans sa chambre pour une autre raison. Il est l’un des seuls à qui Najid parle dans la citadelle. Le jeune homme n’a jamais vraiment supporté les autres... Ses yeux n’ayant pas favorisé son intégration au milieu des autres enfants. Plus tard au cours de ses missions, il avait parcouru le monde et avait découvert ses origines sunlaoistes. Mais Sunliao était bien loin de la citadelle pour déposer un orphelin, et quand la majorité des compagnons
pouvaient se dissimuler derrière un masque, ses yeux le trahissaient toujours.

La voix de son maître l’extirpe de ses pensées.
Le poison qui a été utilisé, n’est pas courant... En fait, sa fabrication est un secret de l’organisation... Seul l’un des nôtres a pu la divulguer. Et il faut que tu découvres de qui il s’agit. La réussite de ta dernière mission a fait de toi un maître assassin. Tu vas pouvoir découvrir toi aussi le secret de notre poison le plus puissant. Aussi je veux que tu démasques l’auteur de cette trahison... Peut-être n’est-il plus aujourd’hui et qu’il a transmis son savoir avant de mourir. Dans ce cas tu devras éliminer ceux qui ont hérité de nos secrets sans notre autorisation. Mais je dois te prévenir... J’ai bien peur qu’il n’y ait des traitres au sein même de notre citadelle... Si tel est le cas... Je te laisse seul maître de ta décision...

Le jeune homme dévisagea celui qui pour quelqu’un d’autre aurait représenté un père. Il mesurait l’ampleur de la tâche. Et il comprenait maintenant parfaitement que cette mission risquait de mettre en péril beaucoup de choses au sein de leur confrérie... la dernière phrase signifiait un choix difficile... Car s’il s’avérait incapable de prouver la culpabilité des traitres et qu’il décidait quand même de les exécuter, il allait au-devant de sa propre mort.
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MessageSujet: Re: Asrar, la citadelle des Assassins   Asrar, la citadelle des Assassins Icon_minitimeLun 31 Mar - 13:00

Maintenez-le fermement !

Najid se débat, mais les deux compagnons qui le tiennent sont assez expérimentés pour ne pas le lâcher de si tôt.

Assassin, tu as été condamné par la confrérie à la mort. Ta punition sera l’exemple de ce qui arrive aux traîtres !
Je suis innocent !
Tu as été reconnu coupable ! A mort le traitre !

C’est son propre maitre qui s’avance une lame à la main pour exécuter la sentence... Car c’est lui qui portera le fardeau de la traitrise de son élève aux yeux de tous. Lui donner la mort, apaisera les hostilités, et c’est aussi une sorte de vengeance pour tout ce qu’il subira à l’avenir par la faute de Najid...
Il s’avance, Najid lève les yeux, et bizarrement il croit lire dans le regard de son maître, une lueur proche de celle de ses victimes. L’air implorant lui demandant de lui pardonner une erreur qu’il l’a obligé à commettre.
Il lève sa lame étincelante sous le soleil. La respiration de Najid se fait plus difficile à l’approche de la fin. Il lui murmure dans un dernier souffle...

Je n’ai encore rien fait et vous le savez !

La lame s’écrase contre son ventre. Dans le désordre de son esprit, il ne distingue même pas l’endroit exact ou il a été touché. Mais il fait confiance à son maitre, sa mort sera rapide. La douleur est vive et presque insupportable. Même après tous ses combats il n’aurait imaginé que la mort pouvait faire aussi mal... Une dernière inspiration, il suffoque, manque d’air... La douleur lui fait perdre ses repères, il veut résister, mais ses muscles et tout son corps s’y refusent. La mortelle léthargie le gagne. Ses paupières sont lourdes, ses muscles se décontractent jusqu’à en devenir flasques. Et même s’il a été dressé pour résister à la douleur, là il ne peut plus. C’est la fin. A quoi bon lutter... Sa tête retombe sur son torse, il ne se débat plus depuis un moment déjà. Les deux compagnons qui le tenaient, le lâchent, et son corps retombe lourdement à terre dans un bruit sourd.

Les autres assassins lui jettent un dernier regard, les murmures sont les mêmes. Soudainement tous se disent que cette issue était fatale. Il était certes l’un des meilleurs, mais aussi le plus solitaire... On ne peut jamais faire confiance à un solitaire... Il aura changé de camp à son profit personnel. Personne ne le regrettera. Personne ne le connaissait vraiment.
La foule qui s’était amassé pour l’exécution, s’éloigne sans autre pensée pour lui.

Son maitre sait qu’il ne peut l’enterrer avec les honneurs du clan. Mais même s’il a été un traitre, il veut quand même se charger de sa dépouille. Deux compagnons jettent son corps à l’arrière d’une charrette pleine de foin. Le maître grimpe à l’avant et prend les rênes. Il a décidé de se retirer quelques temps pour méditer seul sur la trahison de son disciple...

_______________________________________________________________

Quelques jours plus tard.

Il ouvre les yeux. Il est dans une grotte. La faim et la soif le torturent. Un bruit de pas approchant il se relève lentement. Il reconnaît immédiatement la silhouette qui vient de s’introduire dans son refuge.

Maitre ?
Oui, mon fils.
Il fronce les sourcils, tente de comprendre ce qu’il s’est passé.
Je... Je suis mort ! J’ai senti la mort m’emporter. Le dernier souffle, la vie qui me quittait !
Tu as ressenti ce que je voulais... Tu n’es pas mort, tu en as juste eu l’impression. Comme tous ceux qui ont assisté à ce simulacre.
Pourquoi ?
Le vieil homme s’assoit sur un rocher et lui tend une gourde que Najid s’empresse de vider.
Pour faciliter tes recherches... Les traitres, car je reste persuadés qu’ils sont encore parmi nous, seraient devenus méfiants et beaucoup plus dangereux s’ils avaient eu vent de la mission que je t’ai confié. Et le conseil devenait anxieux, d’autres auraient également été chargés de retrouver les coupables. J’ai déclaré que tu avais volé la fabrication du poison et que tu étais certainement à l’origine de sa divulgation... Nous avons fait d’une pierre deux coups. Les traitres se croient à présent en sécurité. Et passé pour mort aux yeux de tous, tu peux mener tes recherches sans te soucier d’être poursuivi... C’était le seul moyen de ne pas te mettre en danger.

Le vieillard marque une pause, se lève et se dirige vers un coin reculé de la caverne.
Tu vas devoir fuir à présent. Et comprends bien que tu ne pourras pas revenir avant d’avoir toutes les preuves...
Lui tendant un sac de cuir et des vêtements, il pousse un soupir fatigué.
Sois discret où que tu ailles. Je te laisse tes armes, les maitres assassins même reniés sont enterrés avec. Cependant, n’oublie pas que tu ne peux pas utiliser ta lame rétractable, ou nos poisons n’importe où. Tu mettrais nos vies à tous les deux en danger, si tu venais à faire parler de toi jusqu’au clan.
Najid acquiesce, il a vécu sa mort une fois, il ne veut plus revivre l’expérience. Il sait que tout repose sur sa capacité à rester invisible pour les siens à présent.
Je pense que tu devrais te fondre dans un groupe de voyageurs au plus vite, tu passeras inaperçu entouré...
Oui maître.

L’assassin s’est levé. Il a troqué sa tunique blanche contre une bleue, son cimeterre habituel, contre une épée utopienne. Ses manches plus longues cachent à présent le mécanisme de sa lame autrefois exhibé fièrement. Un foulard recouvre à présent la plus grande partie de son visage. Il ressemble à n’importe quel nomade à présent. Il dégaine son épée la tourne en tout sens, la soupèse, tente quelques petites figures de style. Il a appris à se battre avec toutes les armes, celle là comme les autres.

Il lève les yeux vers son maître. Une question vient de lui traverser l’esprit.

Je ne sais même pas où nous nous trouvons... Comment vais-je pouvoir m’enfuir ?
Le vieil homme sourit.
J’attendais cette question.
Il sort une carte d’une sacoche à sa taille et l’étale au sol devant eux.
Voici, la citadelle. Nous sommes ici, à vingt kilomètres plus au Sud. Il y a ici à un kilomètre à l’est environ, une petite oasis ou une de mes vieilles connaissances t’attend. Il te donnera vivres et monture pour la suite. N’y reste pas et surtout ne lui montre pas ton visage. Je préfère ne faire confiance à personne actuellement.

Najid hoche de la tête, tant qu’il sera à proximité de la citadelle, de Djamila, ou de la croisée des chemins, il devra rester sur ses gardes. Plus loin les assassins sont moins connus, et se dissimuler sera beaucoup plus simple.

Je ne peux rien faire de plus pour toi mon fils. Sache que nos deux vies dépendent à présent de ta réussite. Et n’oublie jamais... Ne fais jamais confiance à personne... C’est le chemin le plus rapide vers ta chute... Va maintenant et fais honneur à mes enseignements.

Najid le salue, se tourne vers la sortie, lui lance un dernier regard par-dessus son épaule et se mets à courir vers leur salut à tous les deux... Sa seule chance de rémission... Sa résurrection au sein des siens...
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MessageSujet: Re: Asrar, la citadelle des Assassins   Asrar, la citadelle des Assassins Icon_minitime

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