1)Ambiance
Les ténèbres commençaient à tomber, moment qu'elle appréciait tout particulièrement. Une fois quitté la table de son père, de sa cour, si on pouvait appelé ça une cour, elle se promenait dans les couloirs. C'était une habitude prise depuis longtemps que nul n'osait déroger depuis que le dernier prétendant s'était retrouvé une main brûlé au troisième degré de façon inexplicable...
L'impudant avait insisté lourdement, refusant de la laisser seule, elle avait finit par l'ignorer. Il la saisit par l'épaule pour la retourner vers lui sans ménagement, le regard qu'elle lui adressa aurait suffit à lui faire comprendre qu'il avait commis une grave erreur mais avant qu'il n'ait eut le temps de bouger, sa main avait chauffer, la peau fondu, la chair à vif. C'est hurlant qu'elle le laissa dans le couloir après des mots singlant prononcé dans un murmure des plus doux.
Ce soir ne dérogeait donc pas à ses habitudes. Vêtue d'une des tenues sombre qu'elle affectionne tout particulièrement, elle salut l'assemblée, dans les formes que lui impose son éducation et son rang, avant de se lever et de quitter la salle dans un bruissement de tissu. Le serviteur qui lui a ouvert est encore tout tremblant du courant électrique qu'il a cru sentir le traverser lorsqu'elle a posé son regard sur lui.
Ses talons claquent sur le sol de pierres. Son pas est lent, mesuré, celui d'une grande dame, encore une marque de son éducation, apparence trompeuse connu de tous dans le pays. Des marches, un escalier humide, elle descend ses mains soulevant légèrement sa robe.
En bas, deux hommes en armure surveillent... Geoliers de la prison peu remplit du chateau d'Orkhon. Les prisonniers y disparaissent régulièrement.
Vous pouvez disposer Messieurs.
Les deux hommes se regardent d'un air entendu, ne souhaitant pas savoir ce qui allait se passer ici. Leurs pas lourd remontent l'escaliers, cliquetis d'armures qui disparaîssent progressivement. Son regard noir et froid parcourt les geoles, les étrangers qui s'y trouvent tremblent... des rumeurs sont venus à leurs oreilles, rumeurs mystérieuses et effrayantes.
De sa démarche féline, elle approche, passe devant chacune des "cages" pour en observer leur contenu. D'un seul coup, l'une d'elle s'ouvre, la porte grinçant sur ses gonds. Le prisonnier recule, appeuré, son regard croise celui de la sorcière, toute volonté semble le quitter, il se lève comme un zombie pour la rejoindre. La porte se referme.
Les soldats sont en haut des marches, font semblant de ne pas voir le prisonnier qui accompagne la princesse. Ils redescendent alors qu'elle poursuit son chemin dans le couloir, ses pas éclairer par le clair de lune. Cette nuit, tout le monde ferait la sourde oreille aux cris qui perceraient les ténèbres depuis la plus haute tour.
Sujet: Le Château 
Lun 28 Juil - 12:50
