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 La Maison d'un Démon

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Oni Lyû
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Oni Lyû


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Localisation irl : Avec une plume
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MessageSujet: La Maison d'un Démon   La Maison d'un Démon Icon_minitimeJeu 21 Aoû - 0:47

Premier post

Il y a des destinées à secret;
Moi, j'ai la clé de la mienne,
Et j'ouvre mon énigme.


La main lente parcourut les symboles dorés incrustés dans le cuir épais de livre posé nonchalamment sur la table. Ce livre, il ne représentait que peu de chose dans ce monde. Il n'était que pacotille face aux guerres entre les Peuples. Il n'apportait aucune sagesse aux plus Sages et pouvait très bien servir de papier à bruler pour chauffer une pauvre mansarde. Cependant, comme un trophée, il était offert à la vue de tout visiteur. Hélas, dans cette immense bâtisse, il n'y avait que l'homme, tout de blanc vêtu et quelques serviteurs. Peu avait passé le pas de la porte. Fallait-il ajouter que le maître de la demeure n'était ici que depuis peu de temps? Cependant, sa présence était ressentie comme s'il avait été là, depuis longtemps, que ses pères avaient érigés ses murs et que sa famille en était l'héritière. Faux que tout cela. Il était fils de roi, de reine. Mais pas de cet Empire. Il venait de là-bas, un royaume oublié, détruit, dans les confins d'une Terre qui n'existait plus. Et comment, lui, avait-il survécu alors que tout le monde autour de lui était mort et enterré? Quand savait-il, une deuxième vie et celle-ci immortelle, du moins intemporel. Combien d'années déjà, à errer par delà monts et vaux? Combien de temps gaspillé à chercher sans trouver? Et il était arrivé ici, dans l'Empire de Sunliao, avait plié aux règles, avait présenté ses hommages au Dragon Suprême et à l'Eternel Phénix.

La main souleva la première de couverture et glissa dans un feulement contre l'ancien papyrus qui composait les pages usagées. L'écriture avait été faite à l'encre noire, tracée au pinceau, par de remarquables calligraphes et l'histoire qu'elle racontait était des plus connues. Les gestes pour tracer ses kanjis se devinaient alors que son regard défilait le long des symboles. Et puis l'autre main s'approcha, elle tenait entre ses doigts une fine plume et la plume remplaça le regard. Il ferma les yeux, alors que sa tête, appuyée contre le dossier de la chaise glissait sagement en arrière, le visage face au ciel, le sourire sur les lèvres. La plume trouva un arrêt et l'autre main referma le livre. Il connaissait l'histoire par cœur, pour l'avoir lui-même recopié. Mais au lieu de ranger le précieux volume, il le laissa trôner au milieu de la table laquée. Il se dressa dans une lenteur accrue et ne chercha aucunement à se presser. Le temps jouait pour lui, il trouverait ce qu'il cherchait, mais pour le moment, il devait reprendre contact avec le Palais Impérial. Loin de là pour quelques histoires politiques, là n'était pas sa volonté. Non, il désirait tout simplement fouiller la bibliothèque aux milliers de papyrus pour ne serait-ce que déloger un fin indice, trouver où elle pourrait être. Elle? Toute la vie de l'homme se trouvait dans ce court mot. Elle, l'Ecaille.

Il quitta la pièce obscure et silencieuse pour se diriger de son pas lent et placide vers le jardin d'agréement. A vrai dire, il appréciait le calme zen d'une secte de moine dans son ancien monde. Après avoir traversé un long couloir où ses pas avaient quelque peu résonné sur le haut parquet de bois, on avait ouvert devant lui, une porte coulissante, faite de papier de riz blanc. Et le jardin sec s'offrit à lui. Une cours de gravier, comme certains pourraient médire. Mais l'homme voyait bien plus que cela. C'était à chacun son choix. L'on pouvait tout et ne rien voir. Disséminés dans ce fleuve de petits cailloux gris, trois gros rochers, immobile et tout au fond contre le mur de l'enceinte, un arbre aux branches tordues offraient une vue apaisante d'un jardin dans lequel personne ne devait mettre le pied. L'homme observa un long moment l'endroit, trouvant calme et sérénité, puis le silence déjà perturbé par la douce bise fut percé par le chant d'un oiseau. Le maître de la demeure tourna la tête vers cet oiseau. Un magnifique spécimen au plumage d'un bleu indigo. Comme s'il répondait à un ordre muet, un serviteur s'inclina derrière l'homme qui ne s'était détourné et la voix de ce dernier se fit entendre, pas plus forte qu'un murmure, pas plus forte que le vent, juste assez pour que le serviteur ne l'entende.


- Fais mander Asakaze et Umiko pour ce soir, après le souper.

Il y avait des choses qui ne se disent pas à la lumière du soleil...
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MessageSujet: Re: La Maison d'un Démon   La Maison d'un Démon Icon_minitimeJeu 21 Aoû - 13:12

Chez moi, le secret est enfermé dans une maison aux solides cadenas,
Dont la clé est perdue et la porte scellée.


La journée laissa couler les heures comme l'eau coule le long d'une pente douce. Il n'y eut aucun événement contraignants, aucune visite. De toutes les manières, qui donc pouvait bien venir le visiter, lui, celui qu'on nommait Oni Lyû. Car oui, c'était là son appellation. Il n'avait pas toujours été nommé ainsi. Mais pour dire vrai, lui-même ne pouvait se souvenir de son nom d'enfant. Il n'avait que ce titre de Prince, ce surnom et cette passion débordante pour ce qu'il recherchait avidement, sans jamais tergiverser, dans le silence le plus totale, dans la discrétion la plus grande. Personne n'était encore au courant, et tout devait rester ainsi, jusqu'à temps qu'il n'eut une réponse, un indice. Depuis qu'il était installé dans l'Empire de Sunliao, il n'avait guère avancé pour dire la vérité. Voilà pourquoi il désirait étrangement de parcourir les bibliothèques du palais, grotte aux archives, temples de souvenirs. Peut-être y avait-il un texte qui racontait l'épopée de l'Ecaille, un recueil, un poème qui prêtait à cette pierre une importance particulière. Il désirait tant la retrouver, la posséder et puis, et puis, détruire le monde, comme la Terre avait été détruite. Oh non, bien entendu que ce n'était pas lui qui avait détruit la première Terre, il n'était qu'un humain après tout. Tout ce qu'il voulait, c'était la puissance de l'Ecaille pour en devenir le disciple, l'esclave, le pion.

Le soleil ne tarda guère à se coucher alors qu'une fois de plus, l'homme était perdu dans ses réflexions, dans un monde où personne n'avait accès. C'était là quelque chose de bien étrange pour le témoin omniscient de cette fantastique scène. L'homme tout de blanc vêtu était d'un calme olympien, on aurait pu le considérer comme amorphe, passif, presque lent. Et pourtant, dans son esprit, dans ses pensées, il y avait là meurtres en conséquences, bains de sang, violence et folie. Et puis qu'on en évoquait le mot, était-il fou, lui-même? Certains pensaient que oui, ils furent décapités sans la moindre question posée, d'autres le niait et pourtant, les deux parties avaient bien raison. Il n'était pas fou au point de paraitre stupide ou agir étrangement, bien au contraire, ses actions étaient réfléchies, calculées. Mais au fond, avec cette telle volonté de violence, ce tant besoin de tuer, cette joie qu'il avait devant les meurtres que cela soit d'enfants, de femmes ou de vieillards, qu'on aurait pu, à demi-mot le considérer comme un fou. Oni Lyû se redressa. Il n'avait point touché à son souper, seul le bol de riz avait été vidé et avalé. Mais les autres plats abondants, désormais froids n'avaient point attiré son attention calme. L'allure d'un fantôme, le silence d'une tombe, il traversa une nouvelle fois les longs corridors de bois de sa demeure pour arriver dans une salle au sol en tatamis.

Il y trouva deux jeunes femmes, assises, calmes, patientes. L'une avait ses longs cheveux noirs défaits, tombant d'un côté de son visage. Elle portait un kimono de soie d'un rouge sanglant. A l'approche de l'homme, elle s'inclina si bas que son front en toucha le tatami. L'autre tenait un éventail dans la main. Elle était plus fine, plus jeune, mais l'homme savait pertinemment qu'elle n'en était pas moins bien plus dangereuse que la première. Oui, celle-ci était une fleur sauvage, empoisonneuse si l'on ne faisait attention. Elle était en tout point ce qu'il appréciait. Un corps magnifique, une paisible vie, mais un esprit désireux de plus d'horreurs dans ce monde trop calme. Elle s'inclina elle aussi bien bas quand Oni Lyû entra dans la pièce. Ce qui fut dit alors entre les trois protagonistes, personne n'en a les mots, car l'entretien fut gardé secret. Tout ce qui en résulta, à la fin de la rencontre, fut qu'une des jeunes femmes, celle au kimono rouge sortit sans un mot, le regard bas, la main en sang, la larme à l'œil. Et quand le serviteur arriva pour apporter le thé, l'autre jeune femme se tenait contre le dos du maître de la demeure, un fin sourire sur ses lèvres délicate. Dans ses fines mains, l'éventail dont le papier de riz qui le composait, souillé d'une tache rougeâtre. Et la voix de l'homme s'éleva:


- Obtiens-moi une entrée au palais et à ses bibliothèques, Umiko. Je ne serais pas aussi clément que tu ne l'as été avec Asakaze. L'erreur qu'elle a commise se payera cher si cela venait à s'ébruiter. Dis-moi comment trouver une entrée légale à la bibliothèque impériale, quitte à aller la mander à la Cour, j'irais, mais je veux une réponse au plus vite...

La jeune femme sourit, mais garda le silence, la joue contre l'omoplate de son maître, une main autour de sa taille...
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MessageSujet: Re: La Maison d'un Démon   La Maison d'un Démon Icon_minitimeLun 8 Sep - 19:19

C'était comme dans un rêve. L'homme passait et repassait dans la maison sans pourtant y sortir. C'était comme impossible. Il avait beau passer par une porte, il ne pouvait pas se retrouver dehors et retourner immanquablement dans la même pièce. Il avait l'impression d'oublier quelque chose et ce petit quelque chose, il ne pouvait pas se rappeler de ce que c'était. Pourtant, il était persuadé qu'il le savait. Le rêve dura encore et encore, et puis tout à coup, il ouvrit les yeux, encore sous l'étourdissement de l'opium. Il ne chercha pas à reconnaître les lieux, trop absorbé dans ses pensées droguées. Oni Lyû ferma de nouveau les paupières. Le rêve était bien trop délectable pour en perdre une miette. Il était de ceux qui n'ont besoin de pas grand chose. Son repas trônait non loin de son futon, mais il n'avait rien touché, pas un grain de riz, pas un bout de viande, il était dans les limbes d'un monde idyllique et l'opium était la clé pour entrer dans ce monde interdit. Le corps au repos, l'esprit calme, il se laissait aller tranquillement vers un horizon inespéré. Il tenait là, l'Ecaille, et abaissait les populations du monde dans le chaos et la servitude. Oui, un jour, il serait le maître du monde, disciple de celui qui pendant si longtemps l'avait éduqué. Il voulait violence, sang et passion, le tout dans un univers exécrable, comme celui qu'il désirait de toute son âme. Oni Lyû n'était pas de ceux, enfant de chœur, qui se voulait partisan de la paix. Bien au contraire, si jamais l'homme avait pu naître dans un monde démoniaque, il aurait rapidement trouvé sa voie dans la hiérarchie. Tout ce qu'il voulait c'était le chaos et la lente torture des âmes. Les rêves s'enchaînèrent par la suite, toujours dans cette maison sans sortie, dans cette pièce vide. Que lui manquait-il? Qu'est-ce qui n'allait pas dans son plan ingénieux? Il avait beau se demander, se questionner, s'interroger, il ne pouvait pas se souvenir. Un manquement? Un oubli? Plus il cogitait, pourtant, plus il avait l'impression que son plan était des plus parfaits. Et si... Le silence de la pièce dans laquelle l'homme se trouvait fut soudainement perturbé par un frôlement, si discret qu'il aurait pu passer inaperçu. Mais rien y fit, il l'avait senti. Sans ouvrir les yeux, sans même bouger, si ce n'était que les lèvres pour murmurer:

- Une goutte n'annonce pas la pluie, Umiko. Si ce que tu as à me dire ne vaut rien de plus que le silence, pourquoi es-tu entrée?

- J'ai bien plus que ce que vous croyez, maître. Je sais comment entrer dans les bibliothèques impériales, j'ai l'accord du Superintendant, mais j'ai aussi...

Elle s'était arrêtée nette. Pas un son de plus, pas un mouvement. Le silence reprit domination dans la pièce. Oni Lyû réfléchit quelques secondes, complètement immobile. Tout ce qu'il voulait, c'était le laissez-passez. Elle venait lui apporter. Alors qu'est-ce donc que cette chose en plus. Tout cela attisait sa curiosité et faisant fi de l'opium qui lui tiraillait l'esprit, il soupira, ouvrit les yeux et se redressa lentement, plantant son regard noir dans celui de la jeune femme. Une question muette alors parvint dans ses prunelles et la geisha baissa les yeux pour répondre.

- Chen Wuang s'en va pour l'ouest. Il traverse la grande plaine pour un royaume de nomades. Il est parti ce matin et n'a prévenu ses suivants qu'hier, la Vieille me l'a avoué de retour du palais.

Oni Lyû se leva. Son regard avait quitté la jeune femme pour venir toiser un pan d'un paravent qu'il avait devant lui. Sur celui-ci était peint en lettres noires quelques caractères de son ancienne terre. Le noir de ses prunelles devint brulant comme de la lave, et la flamme de la haine parcourut ses veines. Il fit quelques pas en direction du message sur le paravent, mais sa route continua vers une porte coulissante qu'il ouvrit et dévoila alors un placard. Il sortit alors un long sabre incurvé, dans son fourreau de bois laqué.

- Penserais-tu donc que Wuang n'ai appris l'existence du trésor? La crainte dirigerait-elle tes pensées et tes actes?

- Je ne fais que servir mon maître et je n'ai eu de pensée, que celle de la fuite de Chen Wuang ne soit là qu'un moyen d'avoir de l'avance sur nous.

L'homme remit en place le katana et referma la porte coulissante. La jeune femme, inconsciemment soupira, pendant un moment elle avait cru que cette arme serait destinée pour elle. Elle fixait son maître, y cherchant la moindre faille dans son visage impassible, mais elle ne put rien découvrir. Elle connaissait l'histoire qui se tramait entre Wuang et Oni Lyû, elle savait que son maître voulait exterminer Wuang, mais pas sans une lente et douce torture, car ce dernier avait trahi et maudit Oni. En d'autres termes, il ne serait bientôt plus qu'un simple souvenir qui finirait dans les oubliettes. Mais si cela était vrai, si Wuang avait fui vers d'autres lieux, alors c'était qu'il était sur la piste d'un indice vers l'Ecaille. Et si jamais cela encore était vrai, c'était que son maître ne devait pas tarder à partir lui aussi. Oni Lyû mit fin à ses pensées rapidement, car sa voix s'éleva dans le calme précaire de la pièce.

- Alors soit. Si c'est là ta pensée, Umiko, et si cela se confirme avec ce que je pourrais trouver dans les bibliothèques impériales, nous partirons nous aussi. Fais préparer les serviteurs, fais plier bagages. Que tout soit prêt et même si cela dure plusieurs jours...

Le pays des Nomades? Comment diable l'Ecaille était-elle arrivée là-bas? Entre leurs mains? Cela était plus qu'improbable. Il aurait eu vent de cette pierre somptueuse, il y a de cela bien longtemps. Mais alors qu'était-ce donc? Serait-ce là une machination de la part de Wuang? Ou bien la vérité? Le traitre avait déjà agi dans la bétise, mais désormais seul, il devait faire attention. Il n'était pas de l'avis de Oni Lyû que la Vieille mente également. Non, non, l'Ecaille devait vraiment être là-bas, du moins, un indice pour la retrouver. Peut-être son périple allait s'achever dans ce pays sec avec ces nomades, peuples sans ressource. Il lui faudrait trouver alors quelques part où chercher. Par le Dragon tout puissant, il avait vraiment besoin de fouiller la bibliothèque du Palais...




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