Histoire :
Il y a trois ans
Dans une cave sombre et sèche.
Une voix suave et tentatrice murmure
Le mot de passe , donne nous le mot de passe et tes souffrances s’arrêteront, je te le promets
Un gémissement, un souffle
Je…je
Oui dis le moi et tu seras soignée
Je ne le…connais… pas…
Allons ce n’est pas bien de mentir, toutes les vestales du temple les connaisse
Pas les …
Des bruits de pas résonnèrent, deux hommes entrèrent, un très grand et costaud portant une lampe à huile qui éclaira la pièce et un autre plus petit, rouge et affolé.
Le plus petit interpella l’homme à la voix suave qui se tenait près de la table où gisait une jeune vestale en tunique blanche, les yeux bandés.
Il tenait dans sa main une lame fine et coupante et sa main était maculée de sang.
Dimitrius, vite il faut partir, nous avons été dénoncé.
Les gardes vestalies vont arriver d’ici peu.
Sénateur Lucius, vous êtes un imbécile, vous avez dit mon nom, je vous rend la pareille.
Comme cela nous seront deux à ne pas vouloir laisser ce témoin gênant.
Maintenant il nous faut nous débarrasser d’elle avant qu’elle n’ait parlé !!!!
L’homme qui venait d’entrer jeta un coup d’œil à la forme sans connaissance
De toute façon je crois bien qu’elle est déjà morte.
Garde, prends la et débarrasse t’en.
Vite vite il faut partir….
Lucius et l'homme au scalpel sortirent vivement tandis que le garde chargeait la jeune fille sur son dos
Un souffle inaudible expira sur l'épaule de l'homme de main
Pas les apprenties
Quelques heures plus tard
Le Délictueux entamait le voyage de retour de la Capitale d’Utopia vers l’Ile du moine. Le ciel était dégagé et serein hormis quelques nuages blancs et éparses. La vigie se laisser dorer au soleil, par beau temps le trajet ne comportait que peu de risque pour le bateau affilié à la confrérie des Défroqués.
Pourtant le regard du marin fut attiré par un éclat particulier sur les vagues, un reflet du soleil sur une surface blanche éblouissante.
Il se pencha pour scruter la mer
Un homme à la mer, un homme à la mer
A bâbord Capitaine !
Plusieurs marins et passagers se précipitèrent sur le pont et les secours s’organisèrent.
Une chaloupe fut mise à la mer et le corps fut repêché et ramené à bord
Lorsqu’il s’avéra que l’homme était une femme, complètement dévêtue, elle fut aussitôt transportée dans la cabine du capitaine.
Rhaaa un femelle à bord sans qu’elle soit passager, voilà qui va nous porter malheur !!
On aurait mieux fait de la laisser à l’eau.
Il n’est pas trop tard Capitaine. fit remarquer le second, très pragmatique
Le chirurgien de bord qui venait de passer un certain temps à soigner du mieux qu’il pouvait les blessures de la jeune femme intervint alors
Comment ? Nous n’allons pas faire ça Capitaine ! Rejeter quelqu’un à la mer, cela nous portera malheur
Le capitaine, un arcadien de souche, frottant son bouc d’un air pensif examina la passagère inopportune
Oui…c’est peut être Poséidon lui même qui nous l’a envoyé…Cette peau blanche comme l’écume de la mer….
Oui ramenons là à L’île au Moine, je connais quelqu’un qui pourra sûrement s’en occuper et ainsi nous nous épargnerons la colère des dieux.
……
Oui on l’a trouvé au large des cotes d’Utopia, bon alors tu la prends ou pas ?!
Moi j’peux pas la garder, c’est ça ou le capitaine a dit qu’il verrait avec Irma si elle en veut dans son bordel,..mais vu qu’elle est plate comme une limande, c’est pas dit qu’elle en voudra…
Non non ca va aller, laisse la moi, je vais m’en occuper.
Bon ben merci , j’ai fait du mieux que j’ai pu avec ses blessures mais je sais pas si elle s’en sortira, elle est salement amochée, tu verra.
Allez je dois retourner au bateau avant le changement de marée, , à la prochaine Jorgen !!
C’est ainsi que le chirurgien de bord du Délictueux confia sa prise à son ami et collègue le Savant Jorgen Strauss sur l’Ile du Moine.
L’homme emmena et installa la jeune femme dans sa maisonnée de bois au cœur de la ville, là où il tenait boutique.
Là il la découvrit et examina ses plaies rouges, aux bords décolorés à cause d’une longue station dans l’eau de mer.
Le plus étrange était qu’elle n’est pas coulée ou se soit noyée, peut etre venait-elle juste de perdre connaissance quand le bateau l’avait repéré…
Tout son corps était marqué de fines entailles, plus ou moins profondes, il y avait aussi des cicatrices venant de blessures identiques mais plus anciennes.
Il y a six mois
Tu es prête ?
hurla Jorgen pour couvrir le bruit du vent qui sifflait dans le tissu des ailes de sa création.
A quelques mètres de là Dante hocha vigoureusement la tête en souriant.
Ses longs cheveux blancs battaient autour d’elle pris dans les bourrasques du vent marin.
Allez donne le signal du départ quand tu veux ma belle !!!!
Jorgen empoigna la barre de bois de sa machine destinée à voler.
Durant des années il avait passé son temps à observer les goélands voler au dessus de la falaise, planant majestueusement sur les courants aériens, gracieux et fabuleusement libres.
Il avait étudié ces oiseaux, dessiné moult plans, construit d’innombrables maquettes et enfin construit une machine qui lui permettrait de planer dans le ciel azur.
Les deux premiers essais s’étaient soldés par de cuisant échec, les ailes de la machine se brisant avant même le décollage.
Mais aujourd’hui ce serait différent, il le sentait, il avait renforcé l’armature et le tissu des ailes, et ce jour il réaliserait son rêve, il volerait en compagnie des mouettes et des cormorans.
Dante leva le bras et l’abaissa, donnant ainsi le signal de la grande aventure.
Jorgen souleva l’armature de sa machine, luttant pour la maintenir droite dans le vent furieux, priant pour ne pas qu’elle se brise.
Il sentit une forte poussée ascensionnelle dans les ailes qui résistèrent à la pression et le Savant courut vers le bord de la falaise pour s’élancer.
Planant dans le ciel il poussa un cri de pur ravissement, tandis que l’adrénaline lui parcourait le corps.
Sur la falaise, Dante resta un instant ébahie avant de battre des mains follement.
Il volait, virevoltait dans le vent au milieu des oiseaux de mer, son rire se perdant au milieu des cris des mouettes.
Et tout bascula.
Le vent de la mer souffla plus fort et Jorgen fut prit dans un tourbillon d’air, sa machine volante partit en vrille, plongeant vers la mer et les récifs qui bordaient la falaise sur lesquels elle se fracassa avec son passager.
L’écume de mer se teinta de rouge puis l’homme et sa machine sombrèrent rapidement dans les flots déchaînés.
Sur les hauteurs, un long cri de douleur résonna longtemps.
La veillée Mortuaire
Dante était assoupie sur une chaise depuis quelques minutes ou était-ce des heures ? quand un bruit lui fit ouvrir les yeux.
Il faisait noir, les bougies déposées autour du lit où reposait le corps de Jorgen, que les marins du port avaient réussi à récupérer au prix de grands efforts, pour la veillée mortuaire s’étaient éteintes.
(voix 1 masculine grave) Alors on dort au lieu de tenir compagnie au mort ? tsss tss ce n’est pas sérieux ça.
(voix 2 féminine âgée) A quoi vous attendiez vous d’autre, cette petite a besoin de sommeil à son age.
(Voix 3 jeune homme) Le jeunesse n’est pas une excuse au manque de devoir
(voix 1 )Qui êtes vous. Et par la Pithie, pourquoi vous mêlez vous de ma conversation ?
(voix 2) Votre conversation ? Humm je suis là aussi, je ne vois pas pourquoi je devrais me taire ! D’ailleurs je pense avoir le privilège de l’age sur vous jeune homme !
(voix 3 : je vous humblement de me pardonner mon intervention inopportune. Je me tais à présent.
(voix1 :à mi voix comme pour elle même) c’est bien ma chance d’être tombée sur un blanc bec et une vieille peau
(voix 2) et vous pourriez au moins être poli à défaut d’être aimable !
(voix 4 femme jeune) : erf j’suis là moâ …tu cherches la bagatelle mon joli ?
SILENCE !!!! Et sortez de cette pièce !!! TOUT DE SUITE
(voix 2 ) sortir ? mais c’est impossible ma chérie, nous sommes dans votre esprit
(voix 3 enjouée) oui et on s’ra toujours avec toi
(voix 1) Il faudra t’y faire
SILENCE !!!!
Des pas résonnèrent dans le couloirs
Tout va bien là d'dans ?
(Voix 2 ) : et bien soit nous nous tairons, pour le moment….
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[color=darkred] Nom et prénom: (oublié de Dante) Borgia Verani
Surnom: Dante
Age: indéterminé 20-25 ans ?
Sexe: F
* * *
Histoire (résumé): Il y a trois ans, Dante a été repêché au large d’Utopia par le Délictueux lors d’une de ses navettes vers le continent.
Le capitaine fut bien embêtée par sa curieuse prise et après avoir hésitée à la rebalancer à l’eau la ramena finalement sur l’Ile du Moine à cause de son curieux physique.
En effet superstitieux et d’origine de Deïmos, il eut peur de fâcher Poséidon s’il rejetait la fille couleur écume à la mer.
En effet, il l’emmena et la vendit au Savant comme on l’appelait dans le coin
Jorgen Strauss était un homme d’âge mur vivant au milieu au milieu de ses machines infernales et révolutionnaires, soutenant à qui voulait l’entendre que l’homme pouvait voler ou se déplacer aussi vite qu’un cheval … sans cheval !! On le tolérait ici au milieu des parias d’autant que l’homme était un habile médecin barbier, versé aussi dans l’art des plantes, compétences très utiles aux pirates et autres forbans aux métiers à risques !
Il soigna la jeune fille inconsciente, elle avait été torturée de façon répétée et raffinée. Son bourreau avait pris grand soin de ne s’attaquer qu’aux parties qui pouvaient être cachées par des vêtements.
Les traces étaient plus ou moins anciennes mais certaines saignaient encore.
Quand Dante repris connaissance, elle avait perdu la mémoire et l’usage de la parole mais pas l’envie de vivre.
Elle démontra en outre une intelligence vive et une soif d’apprendre.
C’est ainsi que le Savant se retrouva avec une apprentie et il s’avéra que la jeune femme avait déjà de solides connaissances dans l’art …des poisons !
Malheureusement l’homme perdit la vie il y a 6 mois lors d’un tragique accident, le jour où il voulut essayer sa dernière création volante du haut de la falaise…
Etrangement Dante retrouva la parole le soir même et on l’entend depuis parler toute seule, semblant répondre à des êtres qu’elle seule entend.
On lui passe cette bizarrerie car elle a repris le commerce de son Mentor puis cela porte malheur de s’en prendre aux fous.
* * *
Caractère: caractère ouvert et généralement agréable, Dante est cependant lunatique.
Malgré un physique frèle, la jeune femme se révèle résistante.
Elle est intelligente et se passionne les sciences nouvelles et l'art mais surtout pour l'herboristerie et l'Alchimie sa grande passion.
Comme la plupart des habitants de l'Ile, elle n'a que très peu de sens moral.
Description physique: physique androgyne qui font hésiter sur son sexe, pas de poitrine ni de hanche mais des fins et délicats, une longue chevelure blanche, des yeux bleus très clairs, peau très blanche, imberbe excepté les cheveux et les soucils.
Signe particulier: parle fréquemment toute seule ou plutôt avec ses compagnons « mentaux » De fine cicatrices, signes de tortures raffinées et savantes, parcourent sa peau blanche.
Les voix :
Voix 1 (V1/D) : homme d’environ 30 ans, libertin, esprit libre et cartésien. Certainement arcadien Il aime à tarabuster les autres voix surtout la n°2
Voix 2 (V2/U): femme âgée très distinguée, accent utopien
Voix 3 (V3/S): jeune homme à la personnalité rigide et honorable, très certainement d’origine Sunliao à cause de l’accent
Voix 4 (V4/I) : jeune femme gouailleuse et rusée, sans scrupuleuse, originaire de l’Ile au moine
Armes utilisées: : Dague Stylet Poison
Statut, occupation ou spécialité: Herboriste et receleuse d’objet d’art et de science
Origine, appartenance: origine vestali oubliée, appartient au Défroqués de l'Ile du Moine
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Sujet: Dante 
Jeu 14 Fév - 19:36
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