Liberty Human
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Forum de RP Fantastique
 
AccueilRechercherS'enregistrerDernières imagesPortailConnexion
-39%
Le deal à ne pas rater :
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
399 € 649 €
Voir le deal

 

 Villa du marchand Argos

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité




Villa du marchand Argos Empty
MessageSujet: Villa du marchand Argos   Villa du marchand Argos Icon_minitimeMar 24 Mar - 11:00

3. (avant, dans les rues d'Arcadie)

Les gens de la maison d’Argos la connaissaient et si certains froncèrent les sourcils avec un regard désapprobateur pour la jeune bohémienne, d’autres adressèrent un petit signe à son passage. Signe que Zorah leur rendit de bon cœur, regard pétillant, et large sourire. D’un pas léger elle s’engouffra dans les couloirs où le soleil n’avait pas sa place, appréciant la fraîcheur de l’ombre, avant de traverser la cour intérieur et de se diriger vers la pièce où elle pensait avoir une chance de le trouver, le bureau d’Argos.

Invariablement, il se trouverait là, où sur la terrasse en train de siroter un apéritif en compagnie de l’un de ses clients. Si tel était le cas, la jolie voleuse éviterait de se montrer. Argos n’appréciait pas que ses clients la voient chez lui. Zorah en profiterait alors pour aller se faire servir à manger aux cuisines où Amélia, l’accueillerait volontiers.

Pieds nus, elle avança sans un bruit dans un nouveau couloir qui menait au bureau du commerçant. Et alors qu’elle s’apprêtait à en pousser la porte, elle entendit une discussion. Il n’était pas seul. D’abord contrariée, elle retrouva vite le sourire en songeant à Amélia et ses délicieux petits plats. mais un éclat de voix plus fort attira son attention, et après avoir jeté un rapide coup d’œil à droite et à gauche, Zorah appuya son oreille contre la porte.

- ça fait longtemps ?
- depuis qu’elle a été couronnée.
- c’est ennuyeux.
- je sais bien, et si ça venait à se savoir.
- NON, personne, tu entends, personne ne doit savoir. Laisse moi m’occuper de cette affaire. Il ne s’en tirera pas aussi facilement cette fois.
- bien, mais je peux t’aider peut-être ?
- il faut surveiller le palais, et l’enfant.. envoie des hommes.
- Et la reine ?
- elle ne doit pas savoir non plus.
- bien.. tu peux me faire confiance.
- je l’espère.

Zorah qui avait retenu son souffle, s’enfuit brusquement dans le couloir. Elle avait entendu des pas qui se rapprochaient. Ce n’était pas le moment de se faire prendre en flagrant délit d’épiage après avoir entendu pareille conversation. Elle fila aux cuisines et se dit qu’elle reviendrait plus tard, trouver Argos.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Villa du marchand Argos Empty
MessageSujet: Re: Villa du marchand Argos   Villa du marchand Argos Icon_minitimeMar 30 Juin - 19:27

4.

D'un pied léger, Zorah fila donc jusque dans les cuisines où elle tomba presque nez à nez avec une Amélia occupée à transporter une pleine pannière de raisins.

- Holà ma fille! Où cours-tu donc ainsi? On dirait que tu as vu le diable. plaisanta Amélia, mais peut-être que ce que complotait Argos n'était pas loin d'un pacte que le diable pouvait avoir conclu.
- oh que voilà de belles grappes! C'était vers toi que je courais ma chère Amélia, ta cuisine est toujours pleine de trésors...

Et sur ces mots, Zorah grapilla quelques grains de raisins sous les protestations de la cuisinière.

- Laisse donc ces raisins tranquille! Tiens, prends plutôt ces restes que j'ai réservé de hier.

Zorah s'installa donc à la grande table en bois clair et patinée par le temps, et se régala des restes du repas qu'Amélia avait préparé la veille. C'est donc la bouche pleine qu'elle répondit aux quelques questions de la gouvernante.

- Comment vont les petits?
- bien.. Pipeau a eu chon anniverchaire hier...je lui ai trouvé un gateau, l'était très content..
- oh, tu as trouvé un gâteau? Voyez-vous ça? et les gâteaux en Grèce, poussent donc sur les arbres?

Le regard qu'adressa Amélia à Zorah était plein de reproches. Ses poings sur ses hanches larges, elle s'était plantée devant la jeune fille. Elle savait parfaitement comment Zorah faisait pour se nourir, c'est pourquoi elle ne manquait jamais de lui garder quelques restes quand la jeune fille passait. Elle n'aimait pas la savoir en train de chaparder dans la rue, car si la garde l'attrapperait, Zorah finirait dans les cachots du pays, et Amélia ne pourrait accepter cette idée.

- moui mais bon tu ché, y'a pas d'miracle pour ch'en chortir..hmm.. l'est echéllent ton rôti..
- Zorah, ne pourrais-tu pas trouver une autre solution pour vivre? Voler...je ne sais pas mais... un jour tout ça va mal se terminer!

Zorah déglutit et posa le bout de pain sur lequel elle avait posé un beau morceau de viande, puis dévisagea la cuisinière.

- je pourrai, je travaille déjà ici et là pour pouvoir survivre.. mais tu le sais, je ne suis pas seule. Je ne peux pas laisser les gamins se démerder. z'ont besoin d'moi...
- et si tu te fais attrapper? hein? qui s'occupera d'eux...

Le regard de Zorah s'assombrit, c'était là une chose à laquelle elle préférait ne pas penser..

- t'inquiète pas pour moi, je ne me ferai pas attrapper.. Bon vais voir si Argos est toujours occupé..
- occupé? Il était dans son bureau tout à l'heure, tu ne l'as pas vu?
- euh.. euh non

Zorah évita le regard de la cuisinière et s'apprêtait à filer quand celle-ci la retint:

- Repasse me voir après, je te préparerai un panier pour les petits..
- d'accord! Merci Amélia.. tu es un amour!

Et la jolie bohémienne s'esquiva plus vite que son ombre..
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Villa du marchand Argos Empty
MessageSujet: Re: Villa du marchand Argos   Villa du marchand Argos Icon_minitimeLun 17 Aoû - 16:42

5.

La porte du bureau d’Argos était encore fermée, même si cette fois, Zorah était certaine de le trouver seul. C’est pourquoi elle frappa et entra sans plus hésiter, n’attendant pas une invitation du maître des lieux.

- Zorah ! Tu pouvais attendre que je t’invite à entrer. Tu n’as vraiment aucune manière, gronda Argos sur un ton qui manquait toutefois de conviction. Déjà son expression se transformait en sourire tandis qu’il invitait la jeune femme à venir s’installer sur ses genoux.
- Non, aucune ! Mais à quoi me serviraient-elles ? Lui répondit Zorah tout en s’installant dans les bras d’Argos qui entoura sa fine taille d’une solide étreinte. Elle rit et lui donna un premier généreux baiser, pour combler cette attente dans laquelle elle l’avait laissé, intentionnellement bien sûr. Il n’était jamais trop bon de rester trop présente auprès de ses amants.
- ça faisait longtemps que je ne t’avais plus vue.. Pour un peu, tu m’aurais presque manqué !
- presque ? interrogea Zorah d’une voix suave en laissant sa main glisser sur son cou.
- hmm tu es diabolique ma chère…

Et Argos mit fin à cette conversation en renversant la jeune bohémienne sur son bureau qu’il eut vit fait de dégager de tout objet encombrant, pour le plus grand plaisir de Zorah. La jeune femme soupira bientôt sous les savantes caresses de son amant passionné qui lui fit l’amour à même le bureau. L’attente avait exacerbé son désir et il ne se montra guère patient pour obtenir d’elle ce qu’elle n’avait de toute façon pas songé à le lui refuser.

Plus tard, ils se retrouvèrent dans sa chambre à l’étage et poursuivirent ce qu’ils avaient si bien commencé. Ce n’est qu’à la nuit tombée que Zorah fit mine de vouloir quitter l’humble demeure de l’armateur. Argos la retint contre lui.

- reste… cette nuit seulement.
- je ne peux pas, tu le sais.
- ils sauront bien se débrouiller sans toi, pour une fois. S’il te plaît Zorah..

Il insistait, ce qui ne plut pas trop à Zorah. Elle tenait à conserver sa liberté. C’était elle qui décidait de quand elle venait rendre visite à Argos, et pas le contraire.

- N’insiste pas, je suis restée plus longtemps que d’ordinaire. Ils vont s’inquiéter.
- tu les aimes donc autant que ça, tes petits vauriens des rues ?
- oui, Argos.. parce qu’ils sont comme moi..et qu’ils comptent sur moi.
- peut-être un peu trop..

Argos la laissa donc se lever et s’habiller tandis qu’il se dirigeait vers un coffre caché dans une armoire. Profitant que Zorah lui tournait le dos, il en sortit un coffret précieux en bois et le lui apporta.

- Tiens, c’est pour toi..

Zorah se retourna surprise par le geste, même si ce n’était pas la première fois qu’il lui faisait un présent. La boîte était si jolie. Elle l’ouvrit avec précaution et laissa échapper une exclamation ravie.

- c’est magnifique !!

Argos sourit, heureux de voir la joie illuminer le visage de Zorah.

- C’est un bijou que j’ai acquis lors d’un voyage à Utopia.. Je trouvais qu’il t’irait bien.
- Tu l’as acheté exprès pour moi ?
- Oui ma jolie gazelle..Laisse-moi t’aider à le mettre.

Zorah le laissa faire. Le bracelet semblait étinceler de mille feux à son poignet. Une fine chaîne en or tombait lâchement sur son poignet, à laquelle étaient accrochés plusieurs petits pendentifs : Un couple de dauphins, une rose, un oiseau ses ailes déployées, et une ancre. C’était vraiment un bijou original qui toucha la jeune femme.

- merci…

Et pour mieux lui prouver combien le présent l’avait touchée, elle l’embrassa avec fougue..
Peu après, elle quittait la propriété de l’armateur le plus riche d’Arcadia, un panier à son bras, le regard fixé sur le bracelet qu’elle faisait tourner à son poignet, tout en fredonnant une chanson. L’épisode de la conversation qu’elle avait surprise dans le bureau d’Argos se retrouva rapidement relégué dans un coin de sa mémoire.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Villa du marchand Argos Empty
MessageSujet: Re: Villa du marchand Argos   Villa du marchand Argos Icon_minitimeLun 21 Déc - 18:15

6.

En se couchant ce soir là sur sa vieille paillasse, Zorah repensa à la conversation qu’elle avait surprise dans le bureau d’Argos. Le marchand complotait contre la reine, et elle ignorait la teneur de ce complot. Elle aurait pu ne pas y prêter d’importance, car tout ce qui concernait la reine à son goût, ne la concernait pas elle. Et puis la reine de toute manière, se moquait bien des miséreux, alors..
Oui mais peut-être qu’elle tenait là, le moyen e faire changer les choses ? Qui pouvait savoir ?

Elle s’endormit rapidement, faisant de sombres rêves où tout le monde complotait contre la reine, et c’était elle qui était accusée. Elle se réveilla à l’aube en sursaut, alors qu’on l’avait condamnée à la pendaison. Était-ce sa conscience qui l’avait travaillée cette nuit ? Elle décida qu’elle devrait en savoir plus à ce sujet, quitte à prendre quelques risques. Oui, mais le risque faisait partie de sa vie de toute façon.

C’est donc pour cette raison qu’un peu plus tard, Zorah retournait dans les beaux quartiers, dans l’intention de rendre visite à Argos, mais surtout, pour essayer d’en apprendre un peu plus sur cette histoire d’enfant..
Comme d’habitude, personne ne vit rien à redire à sa présence, et Zorah se dirigea vers le bureau d’Argos afin de le saluer. Elle frappa à la porte mais n’obtenant pas de réponse, elle décida d’entrer quand même, trouvant le bureau désert. Ce qui titilla aussitôt son besoin d’en apprendre plus. Elle tenait là, l’occasion idéale. Oui mais, par où commencer ?

Elle commença donc à fouiller dans les tiroirs du bureau, cherchant quelconque détail qui lui mettrait la puce à l’oreille. Elle examina l’un après l’autre les documents qui lui tombaient sous la main, déchiffrant à grand peine l’écriture arcadienne, n’ayant pas bénéficié de toute l’éducation qu’on réservait en principe aux plus riches. Mais Zorah avait eu la chance de fréquenter des personnes avec suffisamment d’érudition pour lui apprendre les bases de la lecture.

Elle tomba finalement sur un parchemin qui portait le sigle royal, et là, elle s’appliqua à déchiffrer la fine écriture, comprenant bientôt qu’elle avait mis la main sur quelque chose de très intéressant. Concentrée dans sa lecture, elle en oublia de rester sur ses gardes, et manqua plusieurs battements de cœur quand la voix d’Argos résonna dans le bureau, grave et suave. Elle était dans une très mauvaise position. La porte était derrière lui, et jamais il ne la laisserait s’enfuir. Et puis il saurait la retrouver de toute façon..

- tu as perdu quelque chose, Zorah ?
- euh…non.. pas du tout, je… je..
- oui ? tu fouillais dans mes affaires, pour une raison précise, je suppose ?

Et là, tandis qu’Argos s’était approché, il gronda, en la saisissant sévèrement par le poignet qu’il serra.

- Qui t’envoie ???Hein ? Pour le compte de qui, es-tu venue m’espionner ? Je parie que c’est Ares. Je me doutais qu’il finirait par apprendre que je suis au courant, mais de là, à t’utiliser toi, il est vraiment diabolique !

Zorah, fronça les sourcils, essayant de dégager son poignet.. peine perdue. Elle secoua la tête et protesta.

- Mais non ! Je ne venais pas à cause de lui, c’est que.. aie..c’est moi qui ai voulu en savoir plus..
- plus ?
- mais lâche moi !! Tu me fais mal !!!
- je te lâcherai quand tu m’auras expliqué pourquoi tu fouillais dans mes affaires !

Et là, Argos lui arracha la lettre des mains.

- c’est que.. c’est.. hier.. j’ai surpris ta conversation au sujet de la reine..
- hier ? oh… tu as donc tout entendu…

La moue revêche, Zorah répondit en essayant une dernière fois de dégager son poignet.

- oui ! j’allais entrer dans ton bureau quand j’ai entendu que tu n’étais pas seul. Figure toi que je ne t’espionne pas ! Dit-elle avec rage.

Avec un étrange sourire, Argos la lâcha enfin, puis répondit :

- je vois.. dans ce cas, je vais devoir prendre de nouvelles dispositions..

Zorah n’aima pas du tout la façon dont il la regarda à ce moment.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Villa du marchand Argos Empty
MessageSujet: Re: Villa du marchand Argos   Villa du marchand Argos Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Villa du marchand Argos
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Liberty Human :: Archives :: Archives SAISON 1 :: Archives S1 RP :: Arcadia-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser