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 Le Santa Maria

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MessageSujet: Le Santa Maria   Le Santa Maria Icon_minitimeMar 25 Nov - 23:11

8. ( avant au palais Selam)


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Après trois jours d’escale à Djamila, le Santa Maria quittait son port à destination d’Utopia, afin d’y livrer les précieuses étoffes du commerçant djamilien. Le fret était soigneusement arrimé, réserves d’eaux et vivres avaient été faites pour le double du temps que leur prendrait ce voyage en Utopia. Et le capitaine Cortés possédait à présent la carte du continent libre.

Ainsi à chaque fois qu’il en avait l’occasion, le capitaine s’installait à son bureau et examinait longuement l’étrange carte dont les contours n’étaient pas sans lui rappeler sa chère vieille Europe. Il avait déjà appris le nom des mers, des lacs, et de chaque empire qui régnait en ces terres. Et à chaque fois qu’il découvrait un peu plus de ce continent, il allait de surprises en surprises. Cela lui prendrait beaucoup de temps avant de parvenir à faire le tour de tous ces royaumes, mais il prendrait le temps qu’il faudrait. Il traverserait ces océans que personne jusque là n’avait osé franchir aux dires de Darkham, et il finirait bien par percer le secret de Liberty Human.

En attendant, il avait un contrat à honorer et devait veiller à la bonne marche de son navire qui voguait toujours sous pavillon espagnol. Les pirates pouvaient bien venir se frotter au Santa Maria, c’était un vaisseau armé qui avait largement de quoi repousser toute attaque ennemie.

Cortès sortit sur le pont après avoir pris quelques notes dans son journal de bord, et aborda directement son lieutenant en second. Celui-ci filait doux depuis la soirée au palais, et Cortés espérait qu’il avait trouvé le moyen d’assouvir ses besoins de compagnie féminine, car à présent, ils ne toucheraient pas terre avant une semaine, si tout se passait bien. Quand à ses besoins propres, c’était une autre histoire et le capitaine avait la tête sur les épaules.

- Abel, je veux que l’on tienne une vigie de mât, de poupe et de proue. Qu’à la moindre alerte, j’en sois aussitôt averti.
- bien mon capitaine.
- tu as fait vérifier l’arrimage ?
- trois fois mon capitaine.
- bien.. Quelque chose à signaler ?
- non, mis à part le fait que les hommes se demandent toujours pourquoi nous ne rentrons pas en Espagne.

Cortés fronça les sourcils. Il savait que ce problème devrait bientôt être abordé, mais il en avait le plus possible retardé le moment. Il lui fallait trouver une explication plausible à offrir à ses hommes qui lui faisaient une confiance aveugle, mais qui du coup remettraient sans doute cette confiance en question. Douter de son capitaine n’apportait jamais rien de bon à bord d’un navire tel que le Santa Maria. Certes le capitaine était un explorateur avant d’être un officier de la marine, mais le rapport d’autorité restait toujours aussi important.

Cortés soupira, résigné.


- fais réunir les hommes sur le pont, dès que nous serons au large. Je leur parlerai.

Et peu après, c’est dans un grand silence que le capitaine prit la parole. Visage grave devant tant de visages interrogatifs, inquiets où l’espoir brillait encore dans les regards. Un espoir que lui-même gardait encore.

- Je sais que tous, vous vous posez la question : pourquoi nous ne retournons pas tous chez nous, à présent que nous avons rempli les calles et que tous les hommes sont à nouveau sur pied ?

Un murmure d’approbation répondit à ces premières paroles et Cortés poursuivit.

- Il vous faut savoir ce que m’a appris le capitaine djamilien qui nous a escorté jusqu’à Birem. Il m’a montré une nouvelle carte, m’expliquant que nous n’étions plus sur les contrées connues et déjà visitées mais que nous nous trouvons aux abords d’un nouveau continent qu’aucun explorateur n’aurait découvert jusqu’à ce jour..
- Alors retrouvons le chemin jusqu’en Europe !
- oui, il a raison, rentrons chez nous..
- cela est impossible..

Un nouveau murmure indigné s’éleva plus fort encore des hommes rassemblés là.

- On m’a dit qu’il était impossible de regagner l’Europe. Mais même si les cartes ne veulent pas me montrer le chemin, je vous fais la promesse de tout faire pour retourner en Espagne, même si je dois pour cela redessiner moi-même la carte et parcourir ce nouveau continent en entier ! Et cela vous vous en doutez, prendra du temps..

Cette fois les visages étaient redevenus graves et aucun murmure n’accompagna ces dernières paroles. Le capitaine savait qu’ils étaient déçus. Et malgré le fait qu’il s’était montré honnête, il se doutait bien que pas un n’avait cru à ses paroles. Cortés ne pouvait pas les en blâmer, seulement il devait très vite, trouver le moyen pour leur redonner confiance à défaut d’espoir.
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MessageSujet: Re: Le Santa Maria   Le Santa Maria Icon_minitimeSam 6 Déc - 9:57

9.

D’après ses calculs, ils arriveraient dans trois voir quatre jours à Utopia. Le vent pour ce voyage, s’était montré favorable et le Santa Maria fendait les flots à une belle allure. A bord l’ambiance n’était pas à la joie. Les hommes faisaient leur travail, mais avec des gestes mécaniques, la conviction n’étant plus. Cortés se demandait à quel point ils avaient perdu la foi, si c’était en leur capitaine ou en leur destinée. Mais ce que lui rapportait son lieutenant et le jeune mousse ne lui plaisait guère, l’ambiance qui régnait à bord, était comme le calme avant la tempête, sinistre, silences qui s’éternisaient, des signes qui ne trompaient pas un capitaine expérimenté. Et Cortés avait beau réfléchir à un moyen de retrouver la confiance de son équipage, aucune idée ne se profilait à l’horizon.

Ambiance ^^

Sauf par cette grise journée où le soleil avait préféré rester caché derrière les nuages. Le vent soufflait un peu plus fort que d’ordinaire, et la houle secouait un peu plus rudement le navire. Et soudain alors que plus personne ne s’y attendait, la vigie de mât toujours sur le pied de garde, cria dans le vent :

- Navire en vue ! A trois milles par arrière !

Cortés déjà sur le pont, se saisit de sa longue vue et grimpa sur le gaillard d’arrière pour observer le navire annoncé. Les hommes derrière lui, attendaient en silence le verdict.

- Il gagne rapidement du terrain..
- pavillon mon capitaine ?
- attends, je ne le vois pas encore..

L’œil rivé à sa longue vue, Cortés reconnut soudain le pavillon que tant de marins craignaient d’apercevoir, mais étonnement, le capitaine y vit là le moyen de remotiver ses troupes. Rien ne valait une bataille quand le moral n’était plus au beau fixe. Il annonça enfin.

- Pavillon pirate ! Le navire est petit, ajouta-t-il à l’intention d’Abel. Il avance vite, mais nous possédons l’avantage en taille. Nous allons les affronter.
- que dois-je ordonner mon capitaine ?

Cortés regarda son lieutenant en second puis le navire qui se profilait au loin et sourit au grand étonnement des marins qui observaient leur capitaine.

- Que l’on augmente la voilure.
- Mais mon capitaine ? Je croyais que nous allions les affronter ?
- oui, mais chaque chose en son temps, fais ce que je te dis !
- bien mon capitaine.. AUGMENTEZ LA VOILURE !
- qu’on prépare les canons.. Annonce le branle-bas de combat !
- BRANLE-BAS DE COMBAT, PREPAREZ LES CANONS !

Et pendant que soudain l’équipage reprenait vie, exécutant les ordres donnés et que le Santa Maria prenait de la vitesse, Cortés expliqua à Abel :

- Nous allons leur faire croire que nous les fuyons et quand ils seront à portée de nos canons, je veux que l’on se mette en position d’attaque. Ils vont avoir une belle surprise.

Abel hocha la tête, appréciant la ruse de son capitaine qui donnait ses ordres avec une tranquille assurance. Cortés suivit avec attention l’approche du navire pirate et constata amusé qu’il n’était pratiquement pas armé mis à part quelques couleuvrines* Ces pirates n’avaient aucune chance, mais quelle folie avait saisit le capitaine pour prendre en chasse un navire de l’envergure du Santa Maria ? Peut-être que ces pirates se voyaient offrir si peu de résistance de la part des autres navires abordés qu’ils s’étaient imaginé trouver en cette proie-ci, le même manque de combativité. Ils allaient vite comprendre leur erreur.

Au moment où le navire pirate se trouva à portée de canon, Abel ordonna de virer de cap et les pirates en face, constatèrent stupéfait que le navire qu’ils avaient pris en chasse et qui quelques instants auparavant les fuyait, se préparait à les attaquer. Le capitaine grâce à sa longue vue, put voir les sabords du Santa maria se relever et les canons pointer hors de la coque. De son côté Cortés ordonna :

- Tirez le premier coup de semonce ! S’ils ripostent, je veux qu’on tire aussitôt une première bordée !

Une première puissante détonation éclata à bord du Santa Maria. Le boulet ne toucha pas sa cible puisqu’il s’agissait surtout d’un avertissement. Un avertissement dont ne tinrent pas compte les pirates qui hélas pour eux, ripostèrent. Cortès entendit le sifflement d’un boulet passer tout près de lui, tandis qu’un autre brisait une des vergues du mât d’Artimon. Alors Abel ordonna la riposte.

Les onze bouches des canons de bâbord, crachèrent leurs boulets sur le navire pirate qui fut lourdement touché. Les pirates tentèrent alors la fuite avant que leur navire se transforme en épave et Cortés fit signe de ne pas poursuivre les tirs. Les hommes du Santa-Maria hurlèrent alors leur victoire tandis que les pirates prenaient le large. Cortès sourit, satisfait de la tournure des évènements et ordonna que fut réparé la vergue et les quelques dégâts subits par les couleuvrines.

Il retourna alors à sa cabine, remarquant au passage l’entrain nouveau des hommes à accomplir leurs tâches. Il le savait, rien de tel qu’une victoire pour remonter le moral des troupes. Mais la satisfaction céda brusquement place à la surprise alors que deux hommes ramenaient à lui, le plus curieux des passagers clandestins.


* Couleuvrine: Canon de taille modeste monté sur pivot, fixé au pavois du navire.

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MessageSujet: Re: Le Santa Maria   Le Santa Maria Icon_minitimeMer 17 Déc - 20:42

10.

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Cortés se figea sur place à la vue de la jeune femme que les deux hommes poussèrent en avant sans le moindre ménagement.

- mon capitaine, elle était dans la calle.

La jeune femme le dévisagea puis regarda autour d’eux avec des airs de biche égarée. Il se souvenait d’elle, elle était présente le soir au repas du sultan, ce qui augmenta d’autant plus sa contrariété.

- Que faites vous à mon bord ??
- j’ai cru que.. ce vacarme, ces bruits de fin du monde… J’ai cru qu’Allah venait pour me punir.

Cortés haussa un sourcil perplexe, ce n’était pas vraiment la réponse qu’il attendait. Et il avait encore beaucoup d’autres questions à lui poser, mais devant les regards hostiles et trop appuyés sur la silhouette si peu vêtue de la jeune femme, le capitaine décida de s’entretenir avec elle en privé dans sa cabine. Il y avait des conversations qui ne devaient pas être entendues de tous, surtout venant de la bouche d’une femme du sultanat.

- c’est ridicule. Venez, nous parlerons plus tranquillement de ça dans ma cabine, et peut-être sauriez-vous alors m’expliquer la raison de votre présence ici.

Un rire moqueur fusa de l’équipage, mais après un seul regard de leur capitaine, les marins évitèrent toute plaisanterie au sujet de la passagère clandestine. Abel les tança de se remettre au travail, et Cortés satisfait, poussa la jeune femme devant lui, sans douceur, ne sachant pas encore pour l’instant, si elle méritait de passer par-dessus bord ou d’être traitée avec les égards qu’un gentilhomme se devait d’avoir pour une femme. La porte se referma dans son dos et Cortés dévisagea un instant la jeune passagère.
Elle était jeune oui, jeune et une véritable perle de beauté dans son genre ; teint mat, yeux d’ébènes en amande, longs cheveux soyeux presque aussi sombres que ses yeux, une bouche aux lèvres délicatement ourlées, pour un ovale de visage parfait. Elle était grande, svelte, vêtue à la mode djamilienne, corset de perle et pantalon ample dans les tons roses, voiles aériens qui mettaient en valeurs ses courbes. Tous ses gestes n’étaient que grâce, ce qu’il avait déjà remarqué lors du repas avec le sultan. Perle de beauté, mais perle empoisonnée, imaginait-elle seulement la menace qu’elle représentait pour Cortés ? Alors tirant une chaise qu’il lui présenta, il reposa sa question :

- Que faites-vous à bord du Santa-Maria ?
- je m’enfuyais.
- vous fuyiez quoi ?
- Djamila !!

Cortés resta muet un instant et insista :

- Asseyez-vous ! .. Pourquoi avoir choisi le Santa-Maria pour fuir votre pays ? Il y avait d’autres navires à Direm ! Pourquoi celui-ci ?

En fait Cortés se demandait pourquoi une telle tuile lui tombait dessus, à peine s’était-il sorti d’un voyage qui avait failli ne pas avoir de fin. La jeune femme le fixait droit dans les yeux, et répondait sans ciller à ses questions, d’une voix au parfum d’un pays que Cortès connaissait, et ce n’était pas Djamila.

- ce n’est pas mon pays !

Le capitaine dévisagea la jeune femme. C’était pourtant évident qu’elle n’était pas originaire de Djamila, elle était si différente des femmes de là-bas.

- soit, mais rahh!!

Agacé, Cortès prit une chaise à son tour et s’assit face à la jeune femme.

- réalisez vous qu’en fuyant le sultan à bord de mon navire, vous me mettez dans une situation fort délicate ?

Elle hocha la tête, mains sagement croisées sur ses cuisses.

- Il va falloir rebrousser chemin….
- NON !

Le cri avait surprit Cortés par sa force, elle paraissait si inoffensive. Oui enfin le capitaine savait d’expérience qu’il ne fallait pas se fier aux apparences, surtout avec les femmes. Mais tout de même, il y avait quelque chose chez cette femme qui lui inspirait confiance. Il se traita d’idiot, et repoussa doucement la main qu’elle avait posée spontanément sur son bras. Il devait en savoir plus avant de prendre une décision.

- comment vous appelez-vous ?
- A Djamila on m’appelle Malika, mais ce n’est pas mon vrai nom..
- alors quel est votre véritable nom ?
- Orianka
- Orianka ?
- ça veut dire aigle doré, en Quechua.*
- quechua ?
- la langue de mes ancêtres.

Cortés fronça les sourcils.

- mais d’où venez-vous Orianka ?
- quelque part là-bas, vers le sud..

Le geste vague de la jeune femme, le laissa plus perplexe encore. Qu’allait-il faire d’elle ?







* Orianka, en fait Q'orianka, signifie véritablement aigle doré en Quechua

Le quéchua ou kitchoua, désigne un groupe de langues parlées au Pérou (où le quéchua a le statut de langue officielle depuis 1975), ainsi que dans d'autres régions des Andes, depuis le sud de la Colombie jusqu'au nord de l'Argentine. Il compte environ dix millions de locuteurs, dont deux millions en Équateur, quatre millions et demi au Pérou et un million et demi en Bolivie. Il se subdivise en de nombreuses variétés. La plus répandue (sud du Pérou et Bolivie) est le quéchua dit « cuzquénien », qui possède une tradition écrite ancienne remontant à l'époque coloniale (XVIe siècle).

Le quéchua était la lingua franca de la civilisation inca (mais non sa langue officielle, laquelle était l'aymara).
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MessageSujet: Re: Le Santa Maria   Le Santa Maria Icon_minitimeJeu 8 Jan - 23:45

11.


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Cinq jours qu’il avait appris sa présence à bord, et déjà sa vie en était bouleversée. Il avait fallu tout d’abord lui trouver des vêtements un peu plus corrects que cette tenue orientale qui faisait tomber les mâchoires de ses hommes à chacun de ses passages. Car bien sûr à présent que tout le monde savait qu’elle était là, Orianka avait refusé de rester enfermée dans la cabine du capitaine. Une cabine qu’il se voyait obligé de partager avec elle, lui ayant concédé son confortable lit pour rejoindre le soir venu, le quartier des officiers. Depuis pour dormir, il partageait l’étroite cabine avec Abel Fransisco son lieutenant en second, et le professeur Lucio Barossa.

Ce dernier avait accueilli avec bonne humeur la jolie indigène et cherchait à savoir de quel endroit, elle était originaire, puisqu’elle ignorait le nom de son île, excepté dans son propre langage. Mais ses recherches n’avançaient pas vraiment car les réponses qu’il trouvait étaient bien trop étranges pour êtres acceptables. Quand au jeune Tiago, il en était fou. Il faut dire qu’Orianka semblait très à l’aise avec lui, elle avait gardé des manières très juvéniles, et cette façon de s’assoir sur le plancher du navire, sans façon, ses bras enroulés autour de ses genoux rappelait tellement les attitudes insouciantes du jeune mousse. Et de rire aux blagues qu’il lui racontait, elle était alors bien différente de la jeune femme que Cortés se souvenait avoir vu ce fameux soir au palais du sultan.

A présent, il l’observait jouer les équilibristes avec Tiago toujours, sur les vergues du grand mât. Cheveux aux vents, dans sa culotte de garçon, chemise débraillée bien trop ample et retenue par un bout de corde, pieds nus, son rire éclatant comme du cristal lui parvenait entre deux claquements de voiles. Et au gré du souffle de ce vent qui agitait les voiles, il l’apercevait de temps en temps, tel un elfe enchanteur, illuminant de ses sourires et de sa joie de vivre, le visage de tous les matelots du bord.

Et la question de la ramener au sultan avait été oubliée pour quelques temps au moins. Cortés se sermonna de se laisser aussi facilement distraire, et tonna quelques ordres, pour faire bonne mesure. Il était le capitaine de ce navire, et ne pouvait pas se laisser aller à de telles distractions. Ils devaient arriver dans la soirée à Utopia, au port de Glasbury.


( A suivre, au port d'Utopia)
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