La Konut d'émeraude

Voila la demeure d'esmèralda que sa mère a fait bâtir loin de constantinople

Desert
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Enfin elles arrivaient au terminus de leur périple au sein du désert. Elles pouvaient de loin voir les ombres des maisons de Djamila…
Le voyage avait été long, éprouvant. Elles arrivaient à la limite des mets et de l’eau qu’elles avaient eu pour leur traversé du désert.

Sahnia, nous y sommes. La liberté nous ouvre ses bras et ses portes.

Oui Mademoiselle nous sommes arrivées aux portes, mais il nous faut maintenant trouver votre maison.

Oui c’est sur, et n’ayant aucune indication, je ne sais pas ou elle peut se trouver. De plus je ne connais nullement la ville… Comment faire.

Nous allons demander je ne vois pas d’autres solutions.

Elles arrivèrent aux portes de la ville, puis essayèrent de trouver une personne capable de les guider au milieu des marchands, des badauds. Après quelques heures, elles tombèrent sur une femme qui venait vendre ses fruits et ses légumes au Konut d’Emeraude. Elle les guida gentiment jusqu’à l’entrée de la demeure. Esméralda fut époustouflée par l’impressionnante bâtisse qui s’élevait devant elle.
Elle remercia la femme, et lui donna une pièce pour le dédommagement. Puis elle refit face au lieu ou désormais elle vivrait. Comment sa mère avait pu faire cela sans que son époux ne le sache ? Elle ne savait pas mais cela lui ressemblait bien de prendre des précautions en cas de coups durs.

Elles frappèrent à la porte et attendirent qu’on leur ouvre.

Oui, qui est ce ??

Je suis Esméralda Lascazir, j’arrive de Constantinople.

Mademoiselle Lascazir ? Je vous ouvre de suite.

L’homme ouvrit la porte et fit rentrer les deux femmes. Il leur dit de faire comme chez elle, et de visiter la demeure.

Omar et Djalil pouvez vous vous occupez de la charrette de Mademoiselle.

Les deux jeunes hommes sortirent et s'exécutèrent.
L’homme qui leur avait ouvert étudié les deux femmes qu’il avait face à lui. Il avait l’air étonné de les voir.

Excusez moi je manque à tout mes devoirs je ne me suis pas présenté. Je m’appelle Salah. Je suis un ancien ami de votre mère. Nous nous sommes connus enfants. Quand je lui ai dit un jour que je désirais quitter Constantinople pour venir ici, elle m’a demandée une faveur. Elle me faisait parvenir de l’argent pour que je fasse en sorte qu’en cas de besoin, elle est un endroit ou partir. J’avoue que je suis surpris de vous voir. Je vous ai vu vous étiez enfant, vous avez bien grandi Mademoiselle.

Oui j’ai grandi, j’ai vieilli, comme nous tous je pense. Si je suis la Salah c’est parce que ma mère par un stratagème que je ne connais pas encore, elle regarda Sahnia du coin de l’œil, m’a permis de fuir d’un mariage forcé, organisé par mon père.
Je viens ici pour recommencer ma vie ou pour être plus juste vivre.
Si ma mère vous faisiez confiance, j’en ferai autant, elle ne s’est jamais trompée sur les gens.
Veuillez m’excuser mais je suis légèrement fatiguée. Je pense que Sahnia doit avoir des consignes à vous donner de la part de ma mère et que je ne dois savoir.
Je vais donc découvrir la maison et me reposer.

Une chambre était faite pour votre mère, je suis sure que vous la reconnaitrait, prenez la, elle est a vous.

Esmèralda remercia Salah d’un sourire et s’éclipsa. Elle fit le tour des différentes pièces. Il y avait un patio, un jardin ombragé, des chambres, des salles de toilettes… Puis elle l’a vit la chambre de sa mère. Oui Salah devait bien la connaitre, les senteurs étaient celles qu’elle aimait les couleurs chatoyantes ressemblaient à celle qu’elle utilisait.
Esméralda s’approcha du lit, s’allongea et ne tarda pas à s’endormir, bercer par les effluves de sa mère…

loukhoum

Les rues de djamila
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Ambiance

Quand elle était rentré tout était calme et endormi au Konut. Elle avait fait attention de ne faire aucun bruit pour ne reveiller et inquiétait personne...

Elle arriva dans la chambre de sa mère, qui était désormais la sienne, et vit une faible lumière éclairant le bureau de la pièce... Assise Sahnia attendait.

Ou étiez vous Mademoiselle... Je commencais à m'inquiéter...

Je me suis promenée dans les rues et dans les commerces de la ville... Tu n'aurais pas du t'inquiéter tant...

Cependant malgré ses paroles, Esméralda lut sur le visage qu'il n'y avait pas que son absence qui l'avait inquiété aujourd'hui...

Que se passe t il Sahnia... Je vois sur ton visage, dans ton regard une peur que je n'avais pas revue depuis le jour de notre départ de Constantinople...
Raconte moi tout...

C'est... C'est que Mademoiselle...

Oui Sahnia dis moi...

Salah a été en ville cette après midi pour faire quelques courses pour manger, vu qu'il ne savait pas que l'on viendrait...

Oui et ? S'il te plait Sahnia je ne vais pas devoir te sortir tout les mots de la bouche...

Il a entendu que beaucoup de choses, des choses venant plus du nord...

Plus du nord ???

Oui il a entendu parlé d'hommes qui seraient envoyés à la recherche d'une personne...

Crois tu que se serait mon père qui aurait envoyé du monde pour me récupérer ??? Comment pourrait il savoir ou je suis... Jamais ana ne lui dirait ou je suis.

Oui mais votre père à le bras long..
Enfin avec Salah nous avons pensé qu'il serait bon que demain nous en parlions au calme tout les trois...

Oui tu as raison, allons dormir quelques heures... De plus j'aurai des choses à vous dire et à vous demander...

Bonne nuit Sahnia.

Bonne nuit Mademoiselle.

Sahnia quitta la chambre. Esméralda se déshabilla, enfila une chemise de nuit, et se mit à la fenêtre... Les étoiles brillaient haut dans le ciel... Elle se demanda si seulement il pouvait y en avoir une qui brillait la haut pour son salue... Car si son père avait décidé de la retrouver ils s'en donneraient les moyens... Mais elle ne se laisserait pas faire.
Elle quitta le rebord de la fenêtre et alla s'allonger sous les couvertures du lit, et s'endormit avant que les cauchemars ne viennent la hanter...

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Ambiance

Au petit matin Esméralda s'était réveillée fatiguée... Ses nuits étaient agitées, elle n'arrivait pas à dormir paisiblement, la peur l'angoisse la crainte était son quotidien.

Elle se lava, s'habilla et descendit vers la cuisine. Elle y trouva Sahnia et Salah en train de discuter très sérieusement.

Bonjour

Bonjour Mademoiselle...

Bon apparemment vous vouliez me parler ?

Salah et Sahnia se regardèrent. Leurs visages se fermèrent instantanément, et ils prirent une mine sérieuse.

Mademoiselle, Salah a ouïe dire que votre père faisait envoyé des émissaires à votre recherche pour vous ramener chez vous à Constantinople...

Non... Il ne peut faire cela... Enfin le connaissant je m'en doutais...
Hier pendant que je me promenais j'ai réfléchi à une chose. Pour le moment ici personne ne me connait et personne ne sait que je suis la...

C'est exact.

Alors je vais me créer une identité.

Salah et Sahnia se regardèrent de manière étonnée... Qu'avait donc la jeune fille en tête ???

Tout le monde connait Salah et le fait qu'il vive ici dans cette maison en pensant que c'est la sienne... Donc je serais sa nièce de sa soeur... Laïla.

Mais euhhh je n'ai pas de soeur...

Maintenant si. Sahnia sera ta soeur ainée.
Ainsi nous allons nous fondre dans la masse, sans passé qui fasse de nous des gens suspects, étranges...

Salah et Sahnia n'en revenait pas. Sahnia était stupéfaite par l'idée qu'avait eu Esméralda, elle avait grandi la petite fille qu'elle avait vu naître. Dans sa manière d'agir en ce moment même, elle revit sa mère...

Qu'en pensez vous ?

C'est une bonne idée que vous avez eu la.

Donc je ne veux plus de vouvoiement, je ne veux plus de mademoiselle. C'est « tu » et Laïla. Il faudra mettre tes hommes au courant Salah.

Pas de soucis.

Dernière chose, il va nous falloir quelqu'un d'autre au Konut.

Comment cela.

Si par malheur on venait à découvrir notre secret, je veux une personne qui soit capable d'être la pour nous protéger en qui je puisse avoir confiance.

Mais, ici tout le monde serait prêt à vous dénoncer contre de l'argent.

Je le sais c'est pour cela que nous allons partir vers Rome.

Rome ?

Oui nous allons aller acheter un esclave. Ici il ne sera pas traité comme tel, mais au moins il ne connaitra rien des affaires internes au pays et n'aura en tout état de cause aucune raison de nous trahir.

Si vous, euh tu le dis. Nous allons faire ainsi.

La discussion finie, Esméralda devenue Laïla, partit faire son sac. Elle partirait avec Salah, pendant que Sahnia s'occuperai du Konut.
Ils se retrouvèrent dans l'entrée, dirent au revoir à Sahnia, et partir pour plusieurs jours en direction de Vestalia Impérii.

La nuit avait été fraiche comme souvent, mais dès le levé du soleil, la chaleur les avait accablés. Ils s’étaient rapidement préparés, puis étaient montés sur les chevaux, pour prendre la direction de la capitale.
Salah tenait la marche, suivit de l’esclave et Esméralda encapuchonnée malgré la chaleur fermait leur déplacement.
Ils arrivèrent discrètement à Jawharia, et prirent de suite la direction du Konut. Après ce long voyage, Esméralda n’aspirait qu’à un bon bain et à un moment de prélassement. Baar, vint les accueillir, prit les chameaux et les emmena derrière pour les attacher.
Sahnia accourut quand elle entendit la voix de sa jeune maitresse.

Esmé… Laïla…

Elle la prit dans ses bras, le soulagement se lisant sur les traits de sa gouvernante qui devait jouer le rôle de sa mère.
Sahnia s’écarta et vit l’homme derrière, stature imposante, regard dur, style assez antipathique.

Sahnia est ce que la chambre près de la mienne est à disposition d’Ignatius ?

Tout à fait ma fille, il peut prendre place dans sa chambre.

Esméralda se retourna lui fit un grand sourire.

Viens je vais te montrer ou tu vas désormais loger. Salah mon oncle tu pourras lui dire à quelle heure on mange et tout ce dont il doit savoir sur l’organisation du Konut ?

Bien sur je le lui dirai.

Esméralda se déplaça dans les couloirs du Konut avec à ses talons l’homme qu’elle avait fait acheter. Elle s’arrêta devant une porte qu’elle ouvrit.

Voila le lieu ou tu pourras te reposer, c’est ta pièce.

Elle lui indiqua une porte un peu plus loin dans le couloir.

La porte la bas c’est celle de ma chambre. En cas de problème n’hésite pas tu pourras sans souci venir me voir.
La dessus je te laisse, tu dois avoir toi aussi besoin de te reposer.

Elle le quitta pour se rendre directement dans sa chambre ou elle vit que sa gouvernante, pendant leur accueil avait fait préparer un bain pour elle, et avait fait mettre sur le montant de son paravent des vêtements pour qu’elle puisse être à l’aise.

Elle ne se fit pas prier et alla se prélasser et s’endormir dans l’eau et les douces effluves des huiles de bains.