Domaine de la famille d'Azilys

Azilys avait envie d’aller au marché, sur la place centrale du village. Apparemment des saltimbanques venaient d’arriver d’un bateau ainsi qu’une cargaison d’esclaves. Sa servante lui avait raconté en lui brossant les cheveux que les guerriers venaient de rentrer avec plein de marchandises et des étrangers. La jeune fille, pleine de curiosité avait voulu se rendre au marché mais dernièrement, son père passait le clair de son temps alité et elle devait demander à Marcus. Son frère prenant ses responsabilités très au sérieux, ne laissait pas à Azilys de liberté. Après avoir essuyé un refus, la jeune prépara soigneusement son plan.

Elle prépara une potion, un simple, qui donnerais a son étouffant de frère la colique durant le reste de la journée. Il allait se purger. Elle ne put s’empêcher de sourire en imaginant son frère courant vers les latrines toutes les 10 minutes. Elle demanda à Kian de préparer leurs chevaux, et partit donner à son frère qui s’entrainait une outre de vin.

-Azilys, qu’es ce que tu veux ? Je t’ai déjà dit non pour le marché. C’est dangereux.
-oui, j’ai compris. Tiens c’est pour toi.
-merci, et on peut savoir pourquoi tu m’apporte ça ?
-j’ai supposé que tu aurais soif, et vu que je n’avais rien de prévu, j’ai voulu faire un bon geste. Mais si tu n’en veux pas je ramène le tout.
-merci, petite sœur.

Il but de grandes goulées de vin et la passa ses hommes.
*allez-y, continuez ainsi…*
Elle repartie sagement vers la maison. Sous le regard étonné de son frère, mais bienveillant. Il fallait qu’elle sache ou était sa place. Dans une maison, à tenir cette dernière.

Une fois dans la maison, elle sortie par derrière et fila dans les écuries rejoindre Kian qui l’attendait avec leur chevaux.
Il demanda soupçonneux.
-Marcus a finalement cédé ?
-il ne viendra pas nous chercher, pas avant la fin de l’après-midi. On peut tout à fait y aller.
-on ne devrait pas.
- je ne te demande pas ton avis Kian. On y va.
-oui, maitresse.

Azilys sauta en selle et fit galoper sa jument. Sentant le vent dans ses cheveux elle se sentit libre comme le vent. Kian la suivait comme son ombre, comme toujours.

Marcus au moment où il entendit deux chevaux partir au galop de la propriété il se douta que sa sœur avait de nouveau pris la tangente. Alors qu’il celait son étalon pour ramener la jeune fille a la maison, il fut pris de violent maux de ventre et fila ventre a terre se libérer dans un coin de verdure a l’abri des regards indiscret. Alors qu’il remontait ses braies, son ventre se tordit une nouvelle fois, il se vida dans les hautes herbes. Il maudit sa sœur et ses bêtises, en espérant que cette dernière ne s’attire pas d’ennuis avant qu’il puisse aller la chercher.