Caserne des généraux

1. ambiance

Le Soleil venait a peine de se lever... Le Général Hoing pénétra dans la salle d’entraînement des officiers …. Les rayon du soleil donnait a la pièce une légère luminosité qui augmentera au fil de la matinée. Comme tout les matins, Dong-Wook effectuer sa séance d’entraînement. Le sol était recouvert de tatami sur lesquelles l'homme se deplacait pied nu ….

Il avançait au centre de la pièce tout en défaisant le haut de son kimono… il se retrouva donc torse nu révélant ses muscles saillant … Il portait un pantalon ample noir … déposait le vêtement sur l’un de banc qui se trouvait contre l’un de murs de la pièce ….

IL se replaçait au centre de la pièce …et après un bref salut au soleil, il commençait son entraînement d’abord par un échauffement en douceur. Effectuait des gestes lent et précis comme si il se trouvait en apesanteur …. Puis le rythme s’accélérait doucement … les gestes de plus en plus rapides et fluides avec précision… On aurait dit qu’il se battait contre un assaillant invisible ….. Faisant volée poing et pied dans toutes les directions….

IL terminait cet enchaînement par un salue au Soleil..qui consistait a s’inclinait vers l’est ou le soleil se lève…..

Serait-ce le Général Zhao qui daigne nous dispense de sa présence …..

IL avait dit cela sans se retourner vers l’homme qui se trouvait dans l’encadrementde la porte et qui l’observait … celui-ci se mit a sourire …. Puis s’avançait dans la pièce …

Oui je me suis dit que je botterai bien les fesses d’un général arrogant de ton genre mon chère Dong-Work…..

Le général Hong se retournait et tout sourire lançait ….

Notre impératrice te laisse libre bien tôt ce matin …. Se lasserait elle de toi mon vieux…..

Park se mit à rire légèrement… tout en se débarrassant de son vêtement afin de se retrouver torse nu comme son ami et frère d’arme

Loin de la …

Les deux se firent face et se saluaient…. Puis se mirent en position de combat ….. C’est Dong-Wook qui entamait le combat en premier et Park parait le coup …. Les coups s’enchaînait avec rapidité et fluidité…..

Félicitation … comme ça je m entraîne avec le premier mari de l’impératrice ….. C’est le général Tanaka qui doit l’avoir de travers …. Se faire rétrogradé au rang de second ….. Face a un plus jeune en plus ….
Oui … tu aurait du voir sa tête quant, elle lui a annoncer…. Mais il l a bien chercher …. Batifoler avec une étrangère alors qu’on est marié a l’impératrice.. C est impardonnable….

Les deux hommes se donnait a fond dans cette lutte amical…. Parant et rendant les coups….. Effectuant des saut impressionnant….

En parlant d’étrangère…. Comment vas la première de la prophétie … ta futur femme …..
Bien …. Elle refuse de me parler et me balance tout se qu’elle a sous la mains quant elle me voit ….
Toujours en colère contre toi….
Oui.. Je crois qu’elle a pas apprécier de s’être fait ligoté et bâillonné quant je l ai ramené de son évasion….
Général Hong sur se coup la vous avez manqué de tact….

Park venait de prendre le dessus a assenant un coup de pied gauche qui déstabilisa son adversaire …. Mais qui se reprit rapidement…

Tu aurais manquée de tact si tu l avait entendu hurler …. Je me demande comment elle faisait … elle est si petite mais a des cordes vocal terrible …..
Park se mit a rire ce qui le déconcentra un instant et Dong -Wook en profité pour attaquer…..

TU sais comment, elle connaît Gaya l’étrangère venant de Djamelia…
Non …. La dernière fois que j ai voulut lui parler... j ai failli me recevoir un bol de soupe sur la tête … ha oui..elle a de réflexion rapide aussi …..
Ben ..pourquoi tu ne l’inities pas à l’art du combat ….
Oui …bonne idée …ça lui plaira sûrement de me taper dessus….

Les deux hommes se mirent à rire de concert….. Tout en continuant à se battre….

Au faite ,Choi Sung le petit malin … honoré sa futur femme avant le mariage.. Il cache bien son jeu …. Monsieur je ne reprendrai jamais femme ….
Que veux tu …il est tomber amoureux … Si tu veux …. Je peux demandé à ma femme de te choisir une autre femme …. Je suis sur qu’elle pourra te trouvé ça ….

Dong-Wook bloquait le bras de Park …. Le fit basculait au sol … mais celui-ci se releva aussitôt…..

Non merci …. Je suis peut être fou mais plus elle me déteste et plus je la trouve belle ….

Park se mit à siffler …..

Serait tu tomber amoureux mon ami…..

Dong-Wook se contenta comme réponse d’assener un nouveau coup de pied a Park qui le parait….. Oui amoureux il l était depuis le premier jour de leur rencontre … quant la première fois qu’il avait plongeait son regard dans ce lagon Bleu et découvert cette chevelure dorée …. Cette amour s’imposait a lui …. Chaque fois qu’il l apercevait …..

3. ( avant cour du palais)

Jerry Goldsmith: I'll stay!

Un soldat venait de lui annoncer que l’empereur le recevrait le lendemain aux premières heures du jour. Genkan serait prêt, il avait fait un long voyage pour ça. En attendant, il retrouva les quartiers des généraux, avec cette ambiance réservée aux hommes qu’il appréciait particulièrement. Ici pas de dentelle et de fioriture, pas de pleurnicheries inutiles et discussions stériles, tout était entièrement réservé à l’univers masculin.

Il se sentit soudain épuisé. Certes le voyage avait été long, mais le choc de la nouvelle l’avait bouleversé. Sunliao ne l’avait pas attendu pour changer. En dix ans, le trône avait trouvé un nouvel empereur, et lui, le fier guerrier n’avait pas assisté aux obsèques de l’empereur Mingshu. Comment aurait-il pu savoir? Peut-être que s’il avait reçu des nouvelles, mais rien.. pendant près de dix ans, il avait guerroyé afin d’agrandir l’empire de Sunliao, et il avait réussi.. il avait réussi là où tant d’autres avant eux, avaient échoué… Il avait envoyé nombres de messagers par delà les montagnes, par delà les vastes steppes sans nom, sans jamais recevoir de réponse en retour. Mais étaient-ils seulement parvenu à leur but? Il le saurait le lendemain matin sans doute.

Aujourd’hui, il revenait victorieux de batailles sanglantes, avec les parchemins, actes signés auprès des tribus sauvages des territoires hostiles de leur abdication et allégeance à leur empereur. Il avait rempli sa mission et peut-être que demain, Genkan trouverait la reconnaissance de ses pairs pour ses fidèles et loyaux services.

Il s’assit lourdement sur un des lits et releva à peine la tête quand à sa porte, frappa son compagnon le plus dévoué, Subotaï.

- Alors Général? on va faire la fête?
- oh… non.. je n’en ai pas vraiment envie ..
- allons, on va pas se laisser aller! Nous sommes de retour, ça se fête non?
- Tu peux aller t’amuser avec les autres, Subotaï. Je préfère quand à moi, méditer un peu sur notre avenir.
- tu es inquiet?
- oui… comme je l’ai été toutes ces années sans nouvelles de l’empire.. Mais nous verrons bien demain. Allez va donc et amuse toi, tiens, bois un coup à ma santé, tu veux bien?
- hé hé tu peux compter sur moi.

Seulement au moment, où Subotaï s’apprêtait à faire demi tour, un autre de leur compagnon déboula dans les couloirs de la caserne, appelant Genkan.

- Général! mon général! C’est terrible, ils ..ils..
- quoi? parle donc, Leuy
- ils, des soldats sont en train de brûler votre bannière.

Les cris de Leuy avaient alerté le reste des hommes qui s’étaient réuni dans l’étroit couloir et tous tournèrent leurs visages vers le général. Genkan se redressa fièrement, le regard étincelant de colère et se dirigea d’un pas ferme jusque vers la sortie. Le spectacle qu’il vit le rempli d’effroi mêlé de colère. Les bannières brandies fièrement à leur passage à travers l’empire, brûlaient toutes au centre de la cour au centre d‘un cercle de soldats hilares, entassées pour former un sinistre feu d’où surgissaient quelques piquets de bois.

Genkan qui avait marqué un arrêt devant un tel spectacle, suivi de près par ses compagnons d‘arme, poursuivi sa route jusqu’au soldat qui ne l’avait pas vu arriver et qui brûlait le dernier étendard.. Le Général le lui arracha des mains alors qu’une flamme en léchait déjà le fond, et sous les yeux écarquillé de l’homme, il étouffa à main nue les flammes, mâchoires crispées de douleur et de fureur mêlée.. Son regard transperça celui du soldat qui recula soudain, de peur que le général s’en prit à lui.

- De quel droit?? De quel droit brûle-tu ma bannière??

La voix avait sifflé entre ses dents, pleine de mépris et de rage contenue. Pour un peu, Genkan aurait tranché la gorge de ce misérable insecte. L’autre recula encore.

- c’est.. ce sont les ordres de l’empereur.

Un silence de mort plana soudain sur la place, laissant augurer pour les témoins de cette scène, le plus sinistre des avenirs. Ainsi donc l’empereur avait ordonné qu’on brûlât l’étendard de l’empereur rouge. Le nouvel empereur lui faisait ainsi comprendre qu’il n’était pas le bienvenu, et Genkan prit ce geste pour un affront personnel. Personne de son temps, personne parmi les anciens n’auraient jamais osé souillé son nom de telle manière. Les Jiang étaient une famille respectée depuis de longues générations, descendants des Huaxia, une des plus anciennes dynasties chinoises, et voilà que cet empereur venait de jeter le tout au feu…

- Mon général.. que voulez-vous faire à présent?

Genkan ne pouvait détacher son regard des flammes qui détruisaient les symboles sacrés à ses yeux et aux yeux de tant d’autres, ces symboles qui avaient vu tant de morts, et tant de victoires. Genkan ce soir était amer devant tant d’irrespect…

- rien du tout. L’empereur nous recevra demain matin, nous verrons alors ce qu’il a décidé de faire de nous..
- mais mon général!!! Il nous traite comme des parias en brûlant cette bannière! Nous nous sommes battus pour notre pays, nous méritons un peu plus de considération que ça!

Genkan se retourna pour regarder Leuy.

- Tu as raison Leuy, mais c’est à notre empereur à tous…

Il regarda alors chacun de ses compagnons, posant sur eux, des yeux noirs, affichant une expression qui n’admettrait aucune réplique.

- … de choisir les chemins que nous emprunterons demain… A présent je vous souhaite une bonne nuit.

Et Genkan se retira, les épaules droites, mais à peine fut-il seul dans la pièce qui lui servait de chambre, qu’il se voûta assis sur son lit, posant sa tête dans ses mains brûlées.. Jamais encore il n’avait été humilié ainsi.. Il y avait des douleurs plus cuisantes que la douleur physique. Et en ce moment ce n’était pas le réconfort de l’alcool qu’il avait besoin, mais celui de la seule personne qui ai jamais su le comprendre et lui redonner la motivation de continuer quand tout allait mal, sa petite rose sauvage, Li Wei.. Mais se souvenait elle encore de lui? et qu’était-elle devenue après toutes ces années?

Alors qu'il partait pour une soirée de beuverie et de fête voire avec un peu de chance de femmes hé hé hé, Subotaï et ses camarades virent la bannière bruler dans la cour.
Tous se regardèrent et la colère brula dans leur veine en même temps que le tissu se consumait.
Quoi ? On brulait le symbole même de leur existence et de leur fidélité à l'Empire.
Longtemps ils étaient restés loin de leur pays, la nostalgie au coeur, ils avaient combattus pour la Gloire de Sunliao et de son empereur et étaient finalement rentrés après plusieurs longues années de silence pour se voir accueilli en paria.
Ils préférèrent alors rester avec leur Général et firent une soirée improvisée où le saké coula à flots en évoquant leurs vieux souvenirs.
Demain ils seraient présnetés au nouvel empereur et conaitraient leur sort mais peut importait, ils n'auraient pas à rougir d'eux-même ou à baisser la tête sous le poids de la honte car ils savaient qu'ils avaient toujours été fidèle à l'empire, loyaux serviteurs de Sunliao.
Subotaï alla rejoindre son général devenu un ami après toutes ses années de services et lui servit de le verre de l'amitié.
Ensemble ils burent le saké qui scellait leur destinée commune quoiqu'il se passe.

Nous vous suivrons Général, quelque soit les décisions et évènements de demain, vous pouvez compter sur notre loyauté.

6. ( Auparavant, salle du trône)

"Mulan"

Celui qu’on avait surnommé l’empereur rouge s’était retiré dans la pièce qui lui servait de chambre, dans la caserne des généraux. Il avait laissé quartier libre à ses soldats, puisqu’aujourd’hui était un jour de fête. Mais le général lui, n’avait pas le cœur à la fête. Ce qu’il avait vu dans la salle du trône le laissait dans le doute. On avait redoré sa bannière et lui avait rendu les honneurs, Genkan aurait du s’en sentir honoré, mais il ne pouvait pas ressentir pleinement la joie de tels instants. Son retour au pays avait été troublé par le visage d’une occidentale aux yeux clairs. Ainsi donc, c’était bel et bien une étrangère qui avait régné toutes ces années sur l’empire. Aujourd’hui un jeune premier se retrouvait couronné empereur, et visiblement la femme gardait malgré tout le pouvoir.

L’empereur rouge avait laissé tant d’hommes derrière lui, ceux qui étaient morts sur les champs de bataille et ceux qui avaient préféré rester là-bas, pour revenir à Sunliao. Mais son pays n’était plus tel qu’il l’avait connu. Les règles avaient changé, les traditions n’étaient plus, et tandis qu’une femme qui n’était pas de leur pays avait couronné un jeune guerrier, lui, le vieux général, s’était senti un étranger en ses terres.

Pourtant ce soir, malgré ses sombres pensées, Genkan savait qu’il remplirait la mission qu’on lui avait confiée, dût-elle être la dernière. Le général veillerait à la sécurité de Sunliao en attendant que cette muraille soit construite.

- Général ?
- oui Seng ?
- il y a .. elle est là !
- qui donc, Seng ?
- elle, la prophétesse !

Genkan écarquilla les yeux, et retrouva brusquement le sourire. Son amie était venue, elle avait du apprendre son retour, et était venue le trouver, laissant son monastère pour quelques temps, juste pour le revoir. Son visage reprit vie, s’il y avait une seule personne qui pouvait lui redonner le sourire, c’était bien Li Wei.. Le général en bouscula presque son subordonné alors qu’il se précipitait au dehors, pour la reconnaître, la fameuse prophétesse.

- Li !!

Il se précipita alors qu’elle descendait lentement de sa litière. Elle n’eut pas le temps de réagir que déjà il la soulevait par la taille pour la faire tournoyer, aussi légère qu’une plume.

- Mais tu es fou ! Pose-moi tout de suite ! Regarde, on nous observe !
- Li Wei !!!! ça fait plus de dix ans que je ne t’ai pas vue, et voilà déjà que tu rouspètes ! Si tu savais combien je suis content de te revoir !

Il la serra contre son cœur, ému. Mais la jeune femme après un bref instant de silence, se débattit. Il finit par la laisser lui échapper, sans lui lâcher la main, et la regarda des pieds à la tête.

- tu n’as pas changé ! toujours aussi jolie !
- je ne vais pas en dire autant pour toi ! Tu as pris un sacré coup de vieux..

Un grand éclat de rire répondit à cette impertinence. Il retrouvait bien là, la Li Wei qu’il avait appris à apprécier par le passé.

- ose me dire que tu n’es pas heureuse de me revoir.

Son regard brillait de plaisir et celui de Li le foudroya avant que soudain son expression se fasse plus douce. C’est d’une voix tout aussi douce qu’elle finit par avouer.

- C’est clair que tu m’as manqué, grand nigaud ! Pourquoi es-tu parti si longtemps ?
- ça.. c’est une bonne question et si tu me permets, j’y répondrai volontiers, mais avant, laisse moi te mener à la salle de garde, nous y serons tranquille pour bavarder, et tu pourras te reposer un peu.
- je ne suis pas fatiguée ! Ais-je l’air fatiguée ?
- non tu as l’air fraîche comme une rose..
- han, toujours aussi flatteur !

Li Wei, le frappa de son éventail qu’elle avait ouvert, puis cacha son sourire derrière son accessoire favori , avant de se décider à le suivre, marchant à ses côtés, alors que toute femme en son temps aurait suivi cet homme à quelques mètres derrière lui.

7.

Ils passèrent des heures à parler, assis seuls à cette table dans cette grande salle déserte ou seul de temps en temps le passage d’un soldat ou deux, dérangeait leur complicité. Ils en avaient du temps à rattraper, douze ans qu’ils ne s’étaient plus vus, douze ans de souvenirs qui ne leur était plus communs et pourtant pendant tout ce temps, ni l’un ni l’autre n’avait cessé de penser à elle ou à lui.

Li Wei ne lui laissa rien oublier, elle exigea qu’il lui racontât chacune de ces batailles qu’il avait menées, chacune de ces années qui les avaient séparés, chacune des montagnes qu’il avait franchies pour atteindre cette terre de nulle part, afin de remplir sa mission. Il avait réussi, mais il en revenait vieilli et désabusé. A quoi lui avaient servies toutes ces conquêtes puisque l’empereur pour lesquelles il les avait faites, n’était plus là pour lui dire combien son général avait été brave ? Mais au fond, avait-il était tellement brave puisqu'il s'était entêté à poursuivre ces conquêtes en sachant qu’il y avait laissé la moitié de ses hommes ?

- Tu ne dois pas avoir de doute, Genkan, c’était une question d’honneur et aucun Sunlaoïste qui a donné sa parole à l’empereur ne pourrait revenir sur cette parole donnée. Tu as fait ce que tu avais à faire, et le principal à présent, c’est que tu es revenu.

Li Wei prit ses mains dans les siennes avec un sourire serein.

- J’ai eu la vision de ton retour, et dès que je l’ai su, je me suis préparée pour le voyage jusqu’à la cité. Cela fait longtemps pour moi aussi que je ne suis plus venue jusqu’ici, du reste les choses ont bien changé.
- je l’ai constaté.
- mais dans mes visions j’avais vu les flammes brûlant la bannière de l’empereur rouge et pendant un instant, j’ai craint d’arriver trop tard. Mais je vois que tu vas très bien.
- oui Li, je vais bien.

Li fronça les sourcils en sentant sous ses doigts les boursoufflures des mains de Genkan.

- Ton retour ne s’est pas passé aussi bien que tu ne le pensais n’est-ce pas ?
- en effet. J’ai découvert un empire transformé. Pas plus tard qu’aujourd’hui, un de mes compagnons est venu me voir après la cérémonie. Il a retrouvé un autre homme dans son lit auprès de sa femme.
- oh oh.. je vois..
- Là n’était pas vraiment le problème, seulement cet homme est devenu son époux.
- ah oui, je comprends. C’est cette loi sur le mariage qui a du lui poser problème.
- Je veux bien le croire ! L’homme a quitté son foyer il y a douze ans ! Et quand il revient, il retrouve sa femme mariée à un autre ! Il n’était pas content, ça on s’en doute, mais le pire c’est quand elle lui a dit qu’il n’avait rien à craindre, puisqu’à présent toute femme du royaume avait le droit de prendre plusieurs époux. Et qu’il restait donc toujours son époux légitime.

Genkan s’emportait et se redressa, ne tenant plus en place.

- Qu’est-ce que c’est que cette loi ?? Une femme qui peut prendre plusieurs époux ??
- oui c’est l’impératrice qui a décidé de cette loi. Afin de palier à la stérilité des femmes du royaume.
- Tseuhh !! Ce n’est pas en allant tous cueillir au même pommier malade, que l’arbre donnera plus de fruit !
- ma foi, je le sais bien, Genkan. Mais on a plus de chance d’avoir des fruits en mettant plusieurs jardiniers pour soigner l’arbre.
- bêtises que tout cela ! Mais pourquoi Ming a-t-il laissé faire cela ?
- c’est que Ming nous a quitté depuis bien longtemps déjà.
- il n’était pas si vieux, a-t-il était malade ?
- non, il a choisi de partir.
- tu veux dire que..

Li Wei hocha la tête.

- Et je suis en partie responsable.
- toi ??

Genkan dévisagea son amie, stupéfait par ses paroles. Li Wei ne voulut pas croiser son regard.

- c’est à cause de cette prophétie que je lui avais annoncé. J’avais vu le règne d’une occidentale sur Sunliao. Et quand ses hommes ont ramené la femme que j’avais vu en rêve, il a compris que son règne était fini. Il a préféré partir dignement.
- Alors c’est toi qui…
- Je n’ai rien inventé Genkan, tu sais que mes visions ne sont jamais fausses. Tu sais que j’ai toujours raison. Quoiqu’il aurait fait, c’était écrit sur le livre du destin. L’impératrice Akeru est venue pour régner sur Sunliao, même si ses idées ne plaisent pas à tout le monde.

Elle adressa un sourire désolé à son ami de toujours qui ne le lui rendit pas. Pourtant il savait qu’elle disait juste. Ainsi quoi qu’il aurait pu décider, ou faire, cette femme serait de toute manière devenue impératrice.

- mais alors, pourquoi ce jeune empereur ?
- parce que le destin de l’impératrice est lié à celui de la perle.
- la perle ?
- oui Genkan la perle de Sunliao, elle doit revenir à l’empire ou Sunliao mourra, et avec lui son impértrice. Elle a été très malade, c’est pourquoi elle a nommé son second époux à la tête de l’empire.

( A suivre, sur les chantiers de la nouvelle muraille)