Liberty Human
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 Dans la campagne, aux alentours de la capitale.

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Mad Martigan
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MessageSujet: Dans la campagne, aux alentours de la capitale.   Dans la campagne, aux alentours de la capitale. Icon_minitimeSam 8 Nov - 19:44

1.

A la nuit tombée, le preux chevalier avait grimpé sur sa monture et s’était rendu jusque devant la demeure de l’élue de son cœur, afin de lui prouver combien il était tombé éperdument amoureux de cette beauté dès le premier regard. En fait, elle s’était dit veuve et avait fait miroiter devant la fripouille sans scrupule qu’était Mad Martigan, une belle bourse pleine d’écus d’or. Une véritable fortune pour un homme comme lui qui mangeait rarement à sa faim, du moins pas souvent, enfin pas tous les jours, ou presque. Cela valait donc bien un chant au clair de lune, même s’il ne pensait pas être très doué dans cet art. Mais d’après Rool, c’était plus les paroles de la chanson qui importeraient que la mélodie, et il était sûr que ce petit ode à la beauté de cette femme ferait son effet, enfin si on songeait au fait qu’elle n’était pas si belle que ça.

C’est ainsi que par une belle nuit étoilée, Mad vint pousser la chansonnette sous le balcon d’une certaine Marquise de la Bonbonnière. Et si par hasard, elle était aussi sucrée que son nom, Mad se réjouissait d’avance de lui rendre honneur, mais pour cela fallait-il d’abord conquérir son cœur, et la tâche ne serait point aisée.

Le preux chevalier attacha sa blanche ..enfin noire monture au tronc d’un arbre, et s’éloigna d’à peine quelques mètres pour entonner un doux refrain qui cette nuit là, donna à penser aux voisins de la belle qu’on avait voulu égorger un cochon ou achever un chien à l’agonie. La seule personne qui perçut vraiment toute la poésie de ce chant, fut la fameuse marquise qui dès les premières notes qu’elle n’aurait pu manquer d’entendre, s’était précipitée à son balcon.

Constatant alors qu’il s’agissait bel et bien là de son preux chevalier qui lui menait une cours assidue, elle poussa un soupir d’aise, et joignit ses mains sous son menton, les yeux remplis d’étoiles, tout à son bonheur de se voir faire la cour.

- Ohhh ma douce, ma belle étoile qui brille au firmament de mon cœur !
- donne moi juste un baiser et je sauraiiii pour l’éternité,
- te prouver combieeen je t’aime ma belle de mes nuits,
- sans qui je.. sans que je..


Voilà, Mad Martigan n'avait pas plus de mémoire qu'un poisson rouge, même si l'on songe qu'à cette époque, on ignorait encore que ces petits animaux avaient une si petite mémoire. Ainsi donc, Rool qui n'était jamais avare de son savoir s'était à la nuit tombée, planqué dans les fourrés, guêttant l'arrivée de son preux compagnon, afin de parer au besoin à d'éventuelles pertes de mémoire. Voilà pourquoi tel le souffleur dans son trou, Rool le brave avait volé au secour de son élève indiscipliné.

- sans qui tu n’es rien !
- SAanns qui tu n’es rien !!..
- noon.. sans qui toi tu n’es rien…
- Sannns qui toiiaa tu n’es rien !
- oh nom d’un tambourin !
- ohh nom d’un tambourinn !!
- mais arrête ! Oh ho ! v’là Monsieur casse bonbon qui arrive.
- Ohhhh hoooo voilà monsieur casse bonbon qui arrive ! hein ?? mais c’est quoi ces paroles ??

A son balcon, la fameuse belle de la nuit venait à son tour de se pencher par-dessus la balustrade de son balcon, surprise par les paroles de la chanson et vit au loin arriver un cavalier alors elle s’écria..

- Cieeel !! Mon mari !
- Quoiaa ?? mais je croyais qu’elle était veuve !
- ah ben apparemment le mort est bien vivant.. viens, il faut déguerpir rapidement avant qu’il ne se rende compte que le preux chevalier que tu es, as voulu lui piquer son épouse.
- mais je ne savais pas moi qu’il était pas mort !
- voilà qui est fait !.. J’ai voulu te prévenir, mais c’était trop tard, enfin bon il était pas sensé rentrer si vite, comme toujours quoi..

Mais Mad avait déjà saisit les rênes du vulgaire canasson qui lui servait de monture de preux chevalier et saisit au passage son compagnon de route par le bras pour l’aider à se mettre en selle derrière lui. C’est ainsi que dans la belle nuit étoilée, Madame la Marquise de la bonbonnière vit fuir son galant, et salua son mari qui vit la présence de sa femme à son balcon comme une preuve d’impatience de le retrouver.

Et pour cette fois encore, tout était bien qui finissait bien. Du moins jusqu’à la prochaine aventure.
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Mad Martigan
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MessageSujet: Re: Dans la campagne, aux alentours de la capitale.   Dans la campagne, aux alentours de la capitale. Icon_minitimeJeu 13 Nov - 12:47

2.

Pour un temps Mad avait décidé de se tenir éloigné d’Utopia, car à force de conter fleurette et de faire tant de conquêtes, son nom commençait à être un peu trop connu non seulement des belles femmes de la capitale, mais aussi de leurs chers époux. Il n’était donc plus en grâce à la cour d’Utopia et pour pouvoir gagner son pain, il lui fallait quitter la capitale et découvrir d’autres horizons. Mad était un bon guerrier et il lui serait facile de vendre ses services, seulement encore fallait-il qu’il y eu des batailles et en ce moment, Liberty Human était assez calme.

C’est pourquoi ce soir-là, installé à la table d’une charmante auberge à la campagne, il prêtait oreille à la conversation entre deux voyageurs.

- faudrait éviter Sunliao, plus possible de traverser le pays, ces fichus barbares sont sur leurs frontières et pillent les villages environnant.
- oui mais cette affaire me laisse pas trop le choix, il faut que je m’y rende.
- tu risques ta peau sur ce coup, ils s’attaquent aussi aux voyageurs tu sais.
- mais j’ai pas le choix !
- Voilà, c’est arrangé !

Mad se retourna pour regarder Rool qui s’installait, souriant largement.

- hein ?
- oui, la fille du patron a bien voulu nous laisser une chambre, mais en échange..
- quoi elle se sent délaissée elle aussi ?

Mad se pencha pour lorgner sur la serveuse et fille du patron, c’était pas une beauté, mais bon. Il lui fit un sourire un peu grimaçant.

- mais non ! Il faudrait juste qu’on aide son vieux père à rentrer le bois pour l’hiver. Et si tu veux bien lui fendre quelques bûches supplémentaires, elle est même prête à nous verser un salaire. ( Dans la campagne, aux alentours de la capitale. 658317 on est pas troubadour pour rien n'est-ce pas?)
- quoi ?? hey, suis pas un bûcheron moi ! Mais un mercenaire ! Et puis de toute façon, je crois avoir trouvé ce qu’il nous faut.
- ah bon ?
- ouais, dis.. tu connais Sunliao toi ?
- Sunliao ? oui bien sûr, mais pourquoi ??
- parce que c’est là-bas qu’on va aller.
- à Sunliao ??
- parfaitement !

Rool regarda Mad se lever pour aller saluer deux inconnus à la table voisine.

- Salut, j’me présente, Mad Martigan, mercenaire et… bref, j’vous ai entendu tout à l’heure. Si vous avez besoin d’une escorte, je suis votre homme.

Un bref regard vers Rool qui roulait des yeux, et Mad ajouta :

- enfin moi et mon ami.. A nous deux, personne ne vous créera d’ennui pendant votre voyage.

Celui des deux types qu’il avait entendu vouloir se rendre à Sunliao, le dévisagea, sourcils froncés, puis regarda Rool, pour enfin répondre en grommelant.

- mouais des mercenaires hein ? Et qui me dit que vous saurez me défendre ?
- Parce que vous ne pourrez pas trouver meilleur guerrier que Mad Martigan, et moi-même bien entendu. Enfin moi je suis son appr.. Aieh !

Mad fit taire Rool d’un coup dans les tibias, avant qu’il n'avouât qu’il savait mieux se servir de sa tête que de ses muscles, car il doutait que cet atout intéressât l’inconnu.

- Ce qu’il veut dire, c’est que nous formons une bonne équipe. Mais si vous voulez une preuve de mon savoir faire, je veux bien vous faire une démonstration.

Brusquement Mad saisit le second compère le souleva aussi facilement qu’une plume par le col de sa chemise et après avoir fait mine de récupérer une bourse dans sa poche, le projeta à travers la salle.

- Tenez, ceci vous appartient je crois.
- oh mais ! oui c’est à moi !
- hé oui, de nos jours, on ne peut même pas se fier à ses propres amis !

Et l’autre qui se redressait, encore sonné par le vol plané qu’il venait de faire, protesta.

- hey mais moi j’ai rien fait !

Mad le regarda, fronça les sourcils et secoua la tête.

- et il ment en plus ! tss tss tss !
- bon ben, vous pourrez peut-être m’être utile, je vous payerai une belle récompense si j’arrive sans encombre jusqu’à la cité impériale.
- ah oui ? dans ce cas, marché conclus !

Mad saisit fermement la main de son nouvel employeur et la serra énergiquement.

- hem euh oui.. bon Je m’appelle Irvin Allister. On se retrouve ici demain matin. Moi en attendant, il me faut dormir un peu. Bonsoir messieurs.
- Bonsoiâr !

Mad accompagna son salut d’une révérence exagérée, tandis qu’à ses côtés, Rool tirait sur sa manche..

- euh Mad, je crois qu’il y a un souci là.

Rool lui désignait le type qui avait servi de cobaye pour la démonstration de Mad. Ce dernier dégaina son épée.

- alors t’en as pas eu assez ?

L’autre lui jeta un regard furibond et quitta l’auberge sans demander son reste. Mad venait de se faire un ami de plus.

- Ha alors votre ami a-t-il accepté mon offre ?

Mad et Rool se tournèrent en même temps vers la serveuse qui s’était approchée, mains sur ses hanches.

- oui, il est d’accord.
- mais !
- on ne va pas encore dormir à la belle étoile ! Allez, je te filerai un coup de main.
- si tu ouvres la bouche pendant que je vais encore me taper tout le travail, c’est ton crâne que je vais fendre en deux !

Et Mad emboîta le pas à la serveuse qui leur indiqua le tas de bois à transporter. Ils allaient en avoir pour quelques heures.

( A suivre, une taverne à Sunliao)
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MessageSujet: Re: Dans la campagne, aux alentours de la capitale.   Dans la campagne, aux alentours de la capitale. Icon_minitimeVen 27 Fév - 18:36

1.

Précédemment

Revenir sur le lieu de nos erreurs passées n'est pas chose facile. Que ce lieu soit empli de tristesse, de mort, ou tout bonnement de traîtrise : nul ne saura trouver le repos dans pareil endroit. Et pourtant, c'est un Galyan paisible, voire trop, qui se dirigeait aujourd'hui, au lendemain de sa fatale erreur, sur le lieu-même où il vit périr ses frères de Foi par sa faute, en proie à l'ennemi, sans même tenter l'impossible pour leur venir en aide. Lui, Galyan, leur maître, celui qui devait leur enseigner le credo et les défendre jusqu'à la mort.

Non, aujourd'hui, Galyan s'avançait d'un pas serein, aucun nœud dans l'estomac, en direction de cette grotte où, probablement des heures durant, ceux qu'ils devaient défendre et protéger jusqu'à la dernière goutte de sang avaient agonisé dans d'affreuses souffrances à s'en rappeler les cris stridents de la veille. D'un pas décidé, il pénétra dans la grotte, aucun obstacle sur son passage désormais. Bien décidé à remettre la main sur le trésor tant convoité par son maître. Véritable trésor ? Véritable Saint Calice ? Il n'en savait trop rien. Les questions s'enchaînaient dans sa tête quant à la nature de cet objet hier en possession de son pire ennemi, Godeffroy de Bouillie. Ou plutôt n'osait-il pas croire en l'existence de pareil trésor de la chrétienté, tant ceci remettait en cause toutes ses croyances. Galyan n'avait jamais réellement cru en l'existence de ces saints objets, étrange dirait-on venant d'un homme d'église et saint homme. Et qui plus est, d'un abstergue. Mais Galyan n'était en rien un abstergue comme les autres... la preuve en était les faits tragiques survenus la veille.

Il ne fallu que peu de temps à Galyan pour revenir à l'endroit même de son affrontement avec Godeffroy, là où tout avait dérapé. Lui qui pensait avoir l'avantage avait vu le temps comme s'immobiliser un instant. Un instant trop long. Un geste de trop, une main retenant son bras. Ce simple geste avait suffit pour tous les condamner. Galyan n'était pas homme à se remettre en cause si facilement, ni même se sentir fautif de quoi que ce soit en ce bas-monde. Bien au contraire, il comprenait son erreur dans ce massacre, mais également celle d'Agylus. Voire même considérait-il Agylus comme véritable fautif dans tout ce qui s'était déroulé. L'endroit était désert, comme si rien n'avait vraiment eu lieu. Aucun signe de templiers dans les environs. Aucun trésor non plus. La galerie en question n'avait rien de bien particulier, ressemblant en tout point à toute autre galerie dans cette grotte. A ceci près que …

Allongé sur le sol, les jambes serrées l'une contre l'autre, le pied gauche sur le pied droit, les bras perpendiculaires au reste du corps, la tête légèrement penchée ; Agylus gisait, mort, là où Galyan avait tenté, en vain, d'ôter la vie à Godeffroy de Bouillie. Tel le Christ sur la Croix, à ceci-prêt qu'il n'y avait de Croix ici, Agylus paraissait paisible, comme si la mort l'avait emporté après lui avoir demandé son acceptation. Il était parti rejoindre l'autre monde avec un léger sourire. A donner l'impression qu'il n'était pas encore mort.

S'approchant donc du corps de son frère de foi, Galyan ne sut comment réagir. Cette position de croix, symbolique parfaite du Christ, se voulait une signature, celle des templiers, le plus probablement à son attention. Elle montrait combien les templiers avaient perdu toute notion de Foi, de sagesse et de respect de Dieu. Mais ce n'était pas seulement cette position qui intriguait Galyan ; Agylus était dénudé, seulement un tissu en guise de pagne. Sur son ventre, tailladé, des mots en latin avaient été écrits à la pointe d'une épée ; les plaies, encore ouvertes, commençaient seulement à cicatriser, là où les lettres formées prenaient désormais une couleur rouge sombre. Deux mots avaient été marqués, que Galyan ne put comprendre, malgré une parfaite connaissance du latin. Il y était écrit « Opus Dei ».

Ne pouvant accepter cette mascarade funèbre, qui plus est d'un de ces frères de foi, Galyan se pencha au dessus du corps d'Agylus, saisissant les bras de celui à qui, indirectement, il avait ôté la vie. Les muscles s'étaient raidi, obligeant Galyan à les faire craquer pour replier les deux bras d'Agylus sur son ventre. Une tenue plus noble, cachant par là-même la vilaine marque sur son ventre. Au moment de se relever, Galyan observa quelque chose d'assez intriguant : un trou, assez petit, au niveau de la tempe d'Agylus. Il connaissait cette technique, consistant, à l'aide d'un compas, de tracer une croix au niveau de la tempe de la victime avant d'y enfoncer, d'un geste précis, l'extrémité du compas. Transperçant le crâne, la pointe d'acier touchait directement le berceau de l'âme. Cette technique était celle des Infidèles, autrement dit des Djamiliens. Le doute s'installait de plus en plus quant à la portée de ce crime odieux alors que Galyan s'immobilisa, posant ses mains l'une contre les autres, fermant les yeux. S'en suivit des murmures de prières aux paroles hachées.

Quelques minutes plus tard, Galyan marchait déjà en sens inverse, laissant le corps d'Agylus dans ce qui était à présent son tombeau. Beaucoup de questions en tête, Galyan aurait à parler avec le Grand Maître. Ce qui s'était déroulé la veille n'était déjà pas bon, et ce qu'il avait découvert aujourd'hui n 'arrangeait rien. De plus, Galyan n'avait pas retrouvé le corps d'Adelbert. A voir le jeu morbide dont avait fait l'objet Agylus, Galyan ne se posait pas de plus amples interrogations quant à ce qui avait pu advenir de son frère. Sortant de la grotte, Galyan enfourcha sa monture qui l'attendait derrière un bosquet, retournant au triple galop en direction de la Capitale.


La suite ici


Dernière édition par Galyan le Mar 3 Mar - 14:03, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Dans la campagne, aux alentours de la capitale.   Dans la campagne, aux alentours de la capitale. Icon_minitimeLun 1 Juin - 20:16

14. ( Avant au port)

Ils se dirigeaient à présent vers le palais. Cortès avait laissé le commandement du navire à quai à Mendoza. Le maître d’équipage avait pour recommandation première de ne laisser descendre les hommes à quai uniquement par quart, afin de ne pas créer d’esclandre. De plus le marin aurait à surveiller la cargaison qui serait livrée plus tard à l’un des entrepôts sur le port. Mais il fallait d’abord que Cortès vérifie l’adresse du client, enfin pour commencer, il devait répondre à l’invitation royale, puisqu’il était de coutume de recevoir les voyageurs. Ça devait leur en faire du monde.

Le professeur était du voyage bien entendu, il n’aurait voulu rater cette rencontre avec son altesse d’Utopia pour rien au monde. Abel aussi était de l’expédition, et bien sûr, il n’avait pu éviter la présence d’Orianka et du coup, celle de Tiago. Ces deux là allaient le rendre fou, mais à les voir rire et marcher avec entrain au devant d’eux, il ne put cacher un petit sourire amusé. Bah ils étaient jeunes tous les deux, et il n’avait pas trouvé de véritable excuse pour les faire rester à bord. Ainsi le petit groupe pas vraiment improvisé, traversa les rues du port avant que le professeur ne suggéra de louer une voiture pour se rendre à la forteresse de Camelot.

Et effectivement après renseignements, ils apprirent que la forteresse ne se trouvait pas aux abords du port, mais à une bonne journée en voiture de là. Aussi Cortès privilégia quelques montures sellées plutôt qu’une voiture attelée qui les retarderait plus encore.


- Oh mais capitaine, moi sur un cheval, la pauvre bête va souffrir.
- dites plutôt professeur que c’est vous qui craignez l’animal ! Voilà une belle occasion de vous défaire de cette peur non ?

Le rire d’Orianka retentit, léger, mélodieux et quand Cortès la regarda, il la vit échanger des coups de coudes avec Tiago.

- oui bon, j’ai compris, mais je vous assure que l’idée est mauvaise.

Le professeur s’essuya le front de son mouchoir et ajusta sa veste avant de tendre la main au loueur de chevaux.

- bon allons-y

L’exercice ne fut pas simple pour le pauvre professeur dont l’embonpoint rendait tout exercice du style assez perieux, mais il y parvint toutefois, non sans peine. Une fois installé sur la selle, il fronça les sourcils à l’intention de Tiago et d’Orianka.

- Allons bande de galopins ! Ne faisons pas attendre le Roi de Camelot ! Yeeehaaa !

Le professeur talonna un peu trop brusquement sa monture qui tout à coup s’envola au triple galop, provoquant de nouveaux éclats de rire des deux complices. Cortès soupira, exaspéré et ce fut Abel qui lança sa monture au galop pour rattraper le professeur avant qu’il ne se rompe le cou..

- Dépêchons nous..

Il les regarda grimper ensemble sur l’une des juments, et lança à son tour son cheval bai sur les traces de son second.

( A suivre aux portes du chateau)
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MessageSujet: Re: Dans la campagne, aux alentours de la capitale.   Dans la campagne, aux alentours de la capitale. Icon_minitimeMer 22 Juil - 21:59

1-

Aliénor était partie dès l'aube, prenant de cours tout le monde. Elle chevauchait à vive allure pour éviter de se faire rattraper par les hommes envoyés à sa poursuite. Car il était évident pour elle qu'il ne pouvait en être autrement. Le comte Mac Clean ne pouvait tolérer qu'un de ses enfants ose partir sans son accord et encore plus s'il s'agissait de « l'Autre ».

Aussi elle ne ralentit sa course que lorsqu'elle atteignit la limite des terres non sans avoir grugé les hommes chargé de receuillir le péage. Elle traversa le pont délimitant les fiefs sans difficulté mais surtout sans avoir à le payer. Aliénor ne put s'empêcher de soupirer de soulagement. La jeune femme garda sa monture au petit trot prenant la direction de la capitale du royaume. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas eut de nouvelles de son sauveur. Seulement, elle se doutait que seul à la capital un soldat du roi pouvait se trouver. Aussi, n'eut-elle aucune hésitation quant à la direction à prendre.

Elle avait rejoint un convoi de commerçants qui allaient à la capital vendre leur marchandises et/ou bêtes. Aliénor avait prétexté retrouver un frère sur ordre de son père mourant. Le mensonge n'étant pas total, elle réussit plus facilement à tromper ceux qui allaient devenir ses compagnons de route. Cela ne l'enchanta guère, mais on ne sait jamais : peut être qu'au premier prévôt venu, ils la trahiraient pour éviter une saisie ou contre quelques pièces. Elle poursuivit donc le chemin restant sur ses gardes sans ce soucier de la petite pointe de culpabilité qui la taraudait.

Voilà presque deux jours qu'ils étaient sur les routes quant apparut l'immense forteresse. Aliénor avait réussit à éviter tous les lieux de passage et ainsi à continuer son chemin sans problème d'argent. Cependant, là, c'était différent ! Comment rentrer dans la ville sans payer son dû ? Sa mère lui avait bien laissé une bourse, mais elle ne se sentait pas d'en débourser une once pour quelque raison que se soit. Elle s'arrêta à une lieu et descendit de cheval prétextant de le faire s'abreuver. La noble en profita pour observer la muraille et tenter de trouver une solution à son problème premier : entrer !
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MessageSujet: Re: Dans la campagne, aux alentours de la capitale.   Dans la campagne, aux alentours de la capitale. Icon_minitimeVen 14 Aoû - 22:41

2-

Plus le temps passait, plus il devenait difficile de trouver un prétexte pour rester sur place. Aliénor ne pouvait laisser partir les commerçants sans éveiller leurs doutes et ne leur faisait pas assez confiance pour leur expliquer le pourquoi du comment de son comportement. Toutefois, à force d'observer le terrain qui allait devenir le sien pendant un certain temps, elle comprit que les plus pauvres ne rentraient pas dans la cité mais s'établissaient à ses portes.

Et pendant que la jeune femme réfléchissait à comment retrouver un homme parmi une telle population, toujours sans utiliser sa bourse, elle entendit un cri perçant provenant de la caravane. Elle les rejoignit aussitôt et vit un escadron de cavaliers, au grand galop, arriver sur eux, et venant de la capitale.

Tout le monde compris rapidement qu'ils n'allaient pas ralentir, sauf Aliénor qui resta là, immobile, à regarder tour à tour les hommes en arme se rapprocher, et les négociants qui tentaient de mettre leurs biens sur le bas coté de la route, tant bien que mal. Il lui fallut entendre une mère hurler après son fils pour réagir enfin. La jeune femme se précipita en direction du garçonnet et l'aida à regrouper le troupeaux de bétails qui lui avait tant donné jusque là du fil à retordre.

Lorsque les soldats passèrent à sa hauteur, Aliénor ne releva pas tout de suite la tête, se préoccupant plus de garder sain et sauf l'enfant. Elle ne vit donc pas le faciès des premiers chevaliers. Cependant, elle croisa le regard d'un des derniers. Et si l'homme passa sans un coup d'œil à son encontre, la jeune femme au contraire, le poursuivit jusqu'à ce qu'elle ne voit que du noir. Elle avait crut reconnaître en cet homme son frère, enfin non... son visage était bien différent de celui dont elle se souvenait. Mais une voix au fond d'elle lui disait qu'il s'agissait bien de son frère tant aimé. Cet échange avait déclenché une myriade de sensations, d'émotions en elle... tant est si bien qu'elle n'avait plus fait attention à autre chose, et n'avait pas vu une deuxième escouades sur le point de la heurter.

Ce fut l'ainé des frères de l'enfant qu'elle aida quelques instant plus tôt, qui la « jeta » au sol juste à temps. Elle s'était retrouvée brutalement au sol contre son torse, créant ainsi un voile noir pendant un temps. Voyant les deux jeunes gens à terre ayant échappé de peu au pire, la mère se mit à l'incendier. Encore sous le choc émotionnel et physique, Aliénor ne répondit point à la femme qui la secoua comme un prunier. Elle avait eu tellement peur que cela se transformait en violence et en cris. Lorsqu'elle se calma grâce aux paroles rassurantes de son fils ainé, elle s'excusa auprès d'Aliénor et lui demanda d'accepter un repas à sa table pour se faire pardonner. Bien que voulant retrouver au plus vite son frère, Aliénor ne se sentit pas de refuser.

Était-ce juste par respect pour cette femme qui n'avait rien et pourtant partageait son repas ? Ou bien pour remercier le garçon qui l'avait sauvé ? ou bien parce qu'elle n'avait rien dans l'estomac depuis trop longtemps pour espérer tenir en selle ? Un peu de tout ça à la fois. De toute façon, une telle quantité de cavalier n'allait pas passer inaperçue, les paysans qu'elle croiserait l'aideront surement à les retrouver ! Vous ne croyez pas ?
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MessageSujet: Re: Dans la campagne, aux alentours de la capitale.   Dans la campagne, aux alentours de la capitale. Icon_minitime

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