Ils étaient arrivés sur le marché une heure plus tôt, et actuellement il regardait le spectacle des saltimbanques. Des habits de couleurs arc en ciel, des visages grimés et fardés, et des acrobaties. Alors qu’Azilys mettait sa main a sa bourse, on la bouscula et l’homme s’enfuie en emportant sa bourse. La jeune fille, lui courut après faisant fit des dangers qui pourraient subvenir. Agissant comme a son habitude sous l’impulsion.
Alors qu’elle arrivait essoufflé dans une ruelle, l’homme se retourna et afficha un sourire malsain. D’un geste de la main, elle vit apparaître de derrière de vieilles couvertures mité, des hommes. Des complices. Saisissant son poignard, elle s’adressa à son voleur.
-rendez-moi ma bourse et nous en resterons là !
L’homme ricana et s’adressa à ces hommes.
-mais qu’es ce nous avons là, une bourse bien garnie et une donzelle. Je crois que nous somme chanceux aujourd’hui.
Les hommes émirent des rires grivois et Azilys chercha du regard une façon de se défaire de ce mauvais pas où elle c’était fourrée.
Alors qu’elle reculait acculé contre un mur, prête à vendre chèrement sa peau, une voix se fit entendre.
-ta chance va tourner vaurien.
-Kian, fit-elle soulagée.
Une partie des hommes affronta Kian, le fier guerrier qu’il était assomma deux d’hommes, mais ces derniers l’attaquèrent par derrière. En bloquant les coups d’épée, et de haches, il ne put éviter que l’une d’entre elle vienne mordre cruellement sa chair, laissant dans son sillage le sang remplir la plaie et s’écouler de cette dernière. Mais Kian continua de défendre sa maitresse. Alors qu’Azilys désespérait, les voleurs filèrent sans demander leur reste une fois que certains d’entre eux furent morts décapités.
Alors qu’elle levait la tête vers leur sauveur, elle ne put voir que sa haute stature le soleil l’éblouissant.
-Azilys vous allez bien ?
Elle émit un soupire de soulagement qui contenait aussi de la frustration. Brutus, le capitaine des troupes de son frère venait de les retrouver.
-oui, mais Kian est blessé.
Il demanda à un de ses soldats d’aller récupérer leur monture. Alors qu’Azilys empoignait les rennes de sa monture, une main s’abattit sur la sienne.
-non.
-non quoi ? Je suis parfaitement capable de monter. Vous me prenez pour qui ?
-pour une fugueuse, et maintenant que je vous ais sous la main je ne vais pas vous laissez filer.
-mais…
-il n’y a pas de mais. Si vous refusez je vous ramène pieds et poings liés en travers de ma selle.
Elle s’insurgea.
-vous n’oseriez pas !
Il ne répondit pas, mais son regard était assez éloquent. Azilys retient une furieuse envie de taper du pied.
Tanar la pris par la taille et la jucha sur son destrier, et monta a son tour. Un de ses guerriers avait fait un rapide bandage à Kian, jusqu'à ce que la guérisseuse vienne l’examiner.
Azilys ni Tanar ne décrocha un mot durant le reste du voyage qui ramènerais la fugueuse à son frère.