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 Le grand Marché

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Ylee
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MessageSujet: Le grand Marché   Le grand Marché Icon_minitimeMar 4 Mar - 23:09

1.

Comme toutes les villes de taille raisonnable, la Capitale possédait une place de marché, et comme toutes les grandes cités qui ont depuis longtemps assis leur domination sur les territoires alentours, le marché de la Capitale ressemblait davantage à une foire un jour de fête qu’à un véritable marché. C’était à qui attirerait le plus l’œil intéressé du chaland, et tout était bon pour ça : étals aux couleurs chatoyantes, cris en tous genre qui avaient avant tout pour but de descendre la concurrence (c’était plus efficace que de vanter le produit), voire pour les plus audacieux et les plus fortunés, troupes de rue engagées à la mi-journée, avec force musique et chants, acrobaties et tours de passe-passe. Il fallait du spectaculaire. C’était ce qui marchait le mieux.

Thume Pécontant regarda la foule hétéroclite qui se pressait devant son étal avec satisfaction. Il était marchand de tissus – dans sa famille on l’était de père en fils – et aujourd’hui pour lui, les affaires fonctionnait plutôt bien.
Oui, il avait bien fait d’engager ces gens. Il était rentré dans ses frais voilà deux bonnes heures, et les bénéfices depuis ne cessait de s’accroître. Il caressa son gros ventre avec un air de félicité avant de jeter un œil en direction de la petite troupe à côté. Ils avaient cesser de chanter, laissant place à un numéro particulièrement impressionnant de lancer de couteau acrobatique.
Une expression rusée se peignant sur son visage, le marchand fit signe à la plus vieille des femmes – celle qui semblait être, en quelque sorte, leur chef – de s’approcher.


* * *

- Je n’aime pas le regard de ce type, marmonna Joie tandis qu’Astrid s’éloignait vers Pécontant pour discuter.
- Il paie bien… C’est l’essentiel pour nous autres artistes. Contrairement à la croyance populaire, on ne vit pas que de musique et d’eau fraîche, fit Moustache, ses lèvres plissées s’étirant en ce qui ressemblait à un sourire amusé.

La jeune femme et le vieillard, cachés derrière la tenture qui faisait sommairement office de coulisse, étaient occupés à remettre les instruments qui avaient servis à la partie musicale du spectacle dans leurs étuis. C’était une opération délicate, car la lyre, la vielle, les flûtes et les tambourins constituaient la seule véritable richesse de la troupe. Il n’était donc pas question de les laisser s’abîmer.

- Je m’en fiche… on dirait qu’il a tout le temps une sale idée derrière la tête.
- Ne t’en fais pas. Ta mère n’en est pas à son coup d’essai… Elle en a maté des plus gros que ça.
- Hmm…

Joie plissa un instant les yeux, puis secoua rapidement la tête, ses courts cheveux couleur de soleil balayant son visage mutin.

- Si tu le dis.
- Mais oui… Allons, Yan a presque terminé… ça va bientôt être ton tour… prépare-toi ! ajouta l’adorable vieux en coulant un regard discret vers la « scène ».

Joie eut un sourire qui découvrait ses petites dents joliment alignées. Elle tira sur le bout de sa tunique avec un soupçon de coquetterie et attrapa le chapeau retourné qui servait à faire la quête.


- Et maintenant… Jolies dames, diligents sieurs, nous nous en remettons à votre bon cœur !

Après avoir lancé ces derniers mots, Yan fit une dernière pirouette en guise de salut puis s’éclipsa pour laisser place à la jeune femme. Celle–ci fit brièvement le tour de l’assistance en gratifiant toutes les âmes généreuses de son plus joli sourire ; mais ceux qui avaient une ou deux piécettes à perdre étaient bien rares, et bientôt le petit attroupement qui s’était formé se dispersa aux alentours.
Il était largement plus de midi et peu à peu les marchands se mirent à replier leurs stands.
Joie s’était assise à même le sol, en tailleur, et comptait le fruit de leur journée.


- Alors p’tite tête ? Combien ?

Pour toute réponse, elle se contenta d’adresser sa plus belle grimace à Yan. Les deux se connaissaient, pour ainsi dire, depuis l’enfance ; et depuis cette époque-là, ils se détestaient cordialement. Yan avait beau être de cinq ans l’aîné de Joie, cela ne l’empêchait pas de se comporter irrémédiablement comme un véritable gosse en sa présence, et la jeune femme, belle joueuse, le lui rendait bien.
Elle était sur le point de répliquer quelque chose de désagréable, mais l’arrivée d’Astrid l’en empêcha.


- Oui, combien, ma douce…
- Trois sols, une obole et …deux deniers.
- C’est tout ??!! Yan eut un geste de dépit et fit mine de s’éloigner, mais Astrid le retint par l’épaule.
- Ne renonce pas si vite mon ami… J’ai une bonne nouvelle à vous annoncer…

Joie leva un regard vaguement suspicieux vers le visage calme et rond de sa mère, et ses pupilles sombres s’étrécirent légèrement.

- Tu as fait un marché avec Pécontant ?
- Exact... A partir de maintenant, nous travaillons pour lui !
- « travaillons » ? C’est-à-dire ?
- Eh bien, nous allons l’accompagner pour toute la saison maraîchère… Et en échange, il subviendra à nos besoins. Tu te rends compte de ce que ça signifie ? Plus de soucis d’argent jusqu’à l’année prochaine !

Joie esquissa un sourire en direction d’Astrid, et parvint même à lui dire quelques paroles de félicitations. Elle loucha en direction du grand marchand bedonnant qui les fixait de ses petits yeux porcins.
Argent ou pas, elle n’appréciait décidément pas son regard.


suite: Abbaye St Alistair


Dernière édition par Ylee le Dim 23 Mar - 18:19, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Le grand Marché   Le grand Marché Icon_minitimeMer 19 Mar - 20:37



#17 mauvaises rencontres

Dante écoutait les indications de voix n°2 pour retrouver l’auberge de la licorne noire.
Elle ne savait pas si l’itinéraire était fiable mais à défaut d’avoir autre chose…
Il était très tôt et les rues n’étaient pas encore encombrées.
Wen la suivait en silence, observant cette ville si différente de Sunliao.
Les maisons étaient de pierres grises, rétrécissant la largeur de la rue au fur et à mesure de la montée des étages et cachant le soleil qui pointait à peine son nez en cette froide et claire matinée de printemps.
Un petit ru coulait au milieu de la chaussée et servait d’égout, les ménagères criaient par la fenêtre avant de jeter leur détritus et gare alors à celui qui restait là !!
Dante et Wen suivirent tout d’abord l’avenue principale qui allait vers le Grand Marché.
Ils croisèrent juste quelques marchands avec leurs carrioles ou leurs paniers remplis de produits frais à vendre.
La place du marché commençait à voir fleurir les étals et les tentes des marchands.
Sans s’attarder Dante traversa rapidement la place, Wen dans son sillage.
Utopia ressemblait à L’île du Moine, en plus propre, en plus policé, en plus prospère ici les gens étaient souriants, gras et roses, et les braves bourgeois enrichis par le commerce florissant remplaçaient les mines patibulaires des malfrats défroqués.
Son capuchon rabattu sur ses cheveux blancs, Dante bifurqua vers une des rues traverses, celle ci était moins large et de ce fait plus sombre.
Le quartier était moins riche.


Tu es sure que c’est par-là ?

(Voix n°2) Oui, oui, c’est un raccourci…
Encore que la population de ce quartier a bien changé…humf !

(voix n°4) erf, elle est fichue d'nous perdre...pffff


Il fallait slalomer entre les eaux usées et les détritus et à un endroit, ils durent même attendre patiemment que des cochons dégagent le passage, ceux ci étaient marqués et lâchés dans la ville afin de faire le nettoyage et d’engraisser dans le même temps.
Les femmes de maison, cuisinières et servantes, faisant le ménage, battant les tapis et étendant le linge, s’interpellaient d’un balcon à l’autre pour échangeaient potins et nouvelles et gouaillaient gaiement les passants
Wen ouvrait des yeux comme des billes devant ces scènes qui seraient tout bonnement incroyables à Sunliao


(Voix n°1) : Peut être que ces femmes là aimeraient aller goûter la prison dorée de l’impératrice

Pourquoi ? elles n’ont pas l’air malheureux

Dante avait pris le parti de ne plus se cacher de Wen quand elle répondait aux voix, après tout s’il pensait qu’elle était folle, il la laisserait sûrement tranquille.
Des gamins bousculèrent Dante en courant, instinctivement elle protégea sa besace dans un réflexe acquis par l’habitude.
Wen lui n’eut pas cette chance et vit s’enfuir son argent entre les mains d’un môme hilare.
Il le prit aussitôt en chasse, courant après eux


WEEEEEEEEEEN !!!

Et zut, Dante se mit à courir à sa suite se perdant dans un dédale de rues, un vrai labyrinthe, jusqu’à ce qu’ils arrivent dans un quartier franchement sordide.
L’humidité et le froid régnaient en maître, les gens qui traînaient là n’étaient plus beau gras et rose mais affamés aux yeux luisants d’envie.
Ils finirent par déboucher dans une impasse, plus de trace des enfants voleurs.


Bon…partons d’ici….

(Voix n°1): trop tard …

Et merde…

Dante fit volte face, derrière eux une bande de cinq gars à la mine louche, couteau au poing, dévisageaient leurs proies faites comme des rats.
Wen fit un pas en avant pour se placer devant la jeune femme et dégaina son katana au vu des mines sombres des hors-la-loi.
Ils n’avaient franchement pas une tête à vouloir discuter.
Dante fut touchée par le geste chevaleresque de son compagnon d’infortune, elle sourit et se décala, rejetant en arrière cape et capuche, et sans attendre balança une volée de fléchettes sur un des hommes.
Surpris celui ci ne put que porter sa main à son coup quand les petites aiguilles s’enfoncèrent dans la peau tendre sous l’oreille.
Il émit un ricanement car cela ne lui faisait pas mal du tout et s’avança vers Dante tandis que deux de ses compagnons s’occupaient de l’étranger aux yeux bridés.
Dante sourit, un sourire malsain qui fit hésiter l’homme à peine une seconde
Elle compta dans un souffle


Quatre
Trois
Deux
Un


L’homme tomba brutalement se roulant par terre avec des soubresauts de tout le corps, poussant d’horribles hurlements qu ne durèrent heureusement pas.
Après quelques spasmes il s’immobilisa inerte.
Le rire clair de Dante monta dans le ciel tandis qu’elle bondissait vers un autre homme de la bande qui s’approchait avec prudence


Salope, t’va voir

Le combat s’engagea, tout en esquive et en bonds souples.
L’homme était agile, prudent et rusé, il avait l’expérience des combats de rues et maniait son couteau avec précision.
Dante jeta un coup d’œil à Wen qui avait l’air de maîtriser la situation de son coté.
Les cheveux de la jeune femme flottaient autour d’elle comme une multitude de flocons de neige, un blizzard dans le jour naissant.
Ses yeux bleus avaient l’éclat des glaciers, l’éclat froid de l’acier, de la mort prochaine.

(voix n°3) : Parade du Tigre, enchaine Saut du serpent, bien!

Son bras décrivit brusquement un arc de cercle a contrario du mouvement qu’elle avait amorcé et son stylet effleura la joue du malfrat.
Celui poussa un cri paniqué et se recula pour reprendre son souffle, puis harcelé par la jeune femme, il dut reprendre de combat
Sa vue se troublait et la sueur inondait son front, il se sentait plus gourd et maladroit.


Garce…tu va payer

Dans un sursaut d’énergie il poussa Dante vers le mur pour la coincer et l’achever, la jeune femme luttait pied à pied mais dut se résoudre à reculer.
Elle se retrouva quasiment dos au mur.
Son style de combat était surprenant un mélange de technique Sunlaoiste et de combat de rue moins orthodoxe, voix n’°3 et 4 avaient bien fait leur travail lors des entraînements de combats et lui avaient enseigné chacun leurs méthodes.
Aussi pour se dégager assena t-elle un violent coup de poing dans le nez du bandit sans pour autant lâcher son stylet.


Han

(voix n°4) moui, personnellement j'aurais opté pour le coup bas dans les couilles mais c't'efficace aussi l'brisage de pif

Et profitant de l'étourdissement du malfrat, planta l’autre stylet dans le ventre de son attaquant, labourant ses organes internes et diffuant le poison dont les lames étaient enduites.
L’homme s’effondra à son tour et agonisa en quelques secondes.
Dante n’avait plus d’adversaire, elle se retourna pour voir si Wen s’en sortait…




Dernière édition par Dante le Jeu 20 Mar - 21:21, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Le grand Marché   Le grand Marché Icon_minitimeJeu 20 Mar - 14:56

-9-
Wen suivait Dante. Elle avait l’air de savoir ou elle allait, alors que lui était complètement perdu. Il trouvait les rues sales. Les gens criaient, crachaient par terre pour certains… Il ne connaissait pas les us et coutumes mais il lui semblait qu’ils en étaient bien éloignés de Sunliao.
Pendant qu’ils avançaient dans les dédalles de la ville.

Wen avait constaté que Dante parlait souvent à voix haute… Il ne chercha pas d’explication bien loin et pensa tout simplement qu’elle se parlait à elle-même. Lui se parle seul quand il se concentre, il se répétait mentalement les gestes qu’il devait accomplir avant un combat. Peut être qu’elle a besoin de le faire à voix haute pour en prendre conscience. Il ne savait pas mais avait décidé de ne plus y faire attention. Elle était ainsi et il n’avait pas l’intention d’y changer quoi que se soit.

En pensant à tout cela, il n’avait pas constaté qu’ils s’étaient aventurés dans les quartiers les moins calmes de la ville… A peine eut il prit conscience qu’un jeune garçon lui pris sa bourse, et s’enfuit avec. Wen qui n’approuvait pas le vol se mit à sa poursuite, mais le garçon connaissait bien mieux la ville que lui.
Ils se retrouvèrent dans un cul de sac qui n’inspirait confiance ni à Dante, ni à Wen…

Au moment ou ils allaient partir, cinq hommes firent leur apparition à l’entrée de l’impasse, avec dans leurs yeux l’envie de les détrousser et bien plus encore.
Wen se mit alors entre Dante et eux, il sortit son Sabre.
Mais Dante n’était pas du genre passive, et ce fut elle qui lança l’assaut en premier…

Elle toucha un des hommes avec une flèche, mais elle ne lui était pas mortelle, mais il fut pris de spasmes et mourut instantanément…


Du poison, pensa wen, elle est pleine de surprises.

Les 4 derniers assaillants se répartirent sur Wen et Dante… Après ce qu’il avait vu Wen pensa qu’il valait mieux être du côté de Dante que contre elle.
Pour se défaire de ces ennemis il utilisa les techniques ancestrales sunlaoistes que son maître lui avait appris.

Il faut que ton esprit et celui de ton sabre soit le même, ton sabre est le prolongement de ton bras… Ne le trahis pas ou tu te trahiras toi-même.

Son agilité lui fut utile dans le peu d’espace de l’impasse. D’un geste sec il désarma le premier en lui coupant la main au niveau du poignet, celui-ci sous la douleur, et la vision de son sang il se mit à genoux hurlant et pleurant sur son sort…
A ce moment la Wen entendit un bruit léger de pas… Il prit appuie sur l’épaule de l’homme agenouillé devant pour se donner l’impulsion necessaire et se retrouver dans le dos du malfrat. Il positionna alors le sabre dans son dos. Le malfrat sentait la pointe aiguisée du sabre lui rentrait doucement dans la chair. Il leva doucement les mains, lâcha son couteau et s’enfuya en courant dans les rues sombres de la ville, pendant que son compère lui courait après en lui demandant de l’attendre...

Il remit alors son sabre dans son fourreau se tourna vers Dante, vit qu’elle s’était débarrassé des gêneurs.


Et si nous continuions dans notre recherche de l’auberge ?

Dante prit la tête et Wen la suivit.

Licorne noire


Dernière édition par Wen Liang le Jeu 24 Avr - 17:49, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Le grand Marché   Le grand Marché Icon_minitimeLun 31 Mar - 8:52

La licone noire
-10-
Wen avait pris possession de sa chambre. Ce n’était pas le grand luxe mais tant qu’il avait un endroit pour dormir et pour se rafraichir cela lui allait grandement.

Pendant que Dante était dans la sienne, il avait décidé de se promener de voir comment les gens vivaient dans cet endroit.
Il était donc sorti de l’auberge, et avait décidé de se promener en relevant mentalement les indices de ses déplacements pour savoir ou se trouver l’auberge et ne pas être perdu au sein d’un environnement inconnu.

Il avait sillonné les rues, les allées, avait vu des fontaines sur certaines places, des marchands avec les étals regorgeant de fruits. Ils n’hésitaient pas à parler fort pour faire venir les clients. C’était d’ailleurs à qui crierait le plus fort. Il était surpris de voir les différences notables entre Sunliao et Utopia. A Sunliao, les gens étaient présents on le savait mais ils restaient discrets…

C’était vraiment deux mondes et deux cultures différentes… On voyait les enfants courir partout, rire s’amuser, sans aucune surveillance… Leur liberté de vie et de mouvement était bien différente de ce qu’il connaissait.

Surement une éducation différente dès la naissance était la raison de cela.

Il avança et vit des jeunes garçons se faire la guerre avec des épées en bois, rigolant et jouant la comédie les uns avec les autres. Pendant ce temps, une petite fille dans un coin jouait avec une poupée de chiffon et lui refaisait des tresses.

Elle était paisiblement installée dans un coin, quand un jeune garçon décida de l’embêter et de lui prendre sa poupée. La petite fille se mit à lui crier dessus, cherchant surement à vouloir récupérer son bien. Il s’approcha alors du jeune garnement et lui demanda de rendre la poupée à la petite fille.

Le garçon par esprit de défit, la mit dans son dos, et fit non de la tête. Wen ne sachant pas comment il devait agir, l’attrapa par un bras et d’une prise rapide, le fit tourner et pris la poupée dans l’autre main.

Surpris par la rapidité de l’action de Wen le garçon se sentit effrayé, et s’enfuit en direction du groupe de jeunes gens qui jouaient.
Wen s’approcha alors de la petite fille qui sanglotait, et lui tendit la poupée.


Tu n’as rien à craindre
lui annonça t il…

Mais la petite fille avait peur, et elle se mit à courir en pleurant et en hurlant. Wen ne voulant pas d’histoires décida de continuer sa route comme si de rien n’était…

Pour sur il était différent physiquement mais jamais à Sunliao on se serait enfui ainsi devant une personne ayant voulu vous aider.


Dernière édition par Wen Liang le Jeu 24 Avr - 17:50, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le grand Marché   Le grand Marché Icon_minitimeDim 13 Avr - 16:57

-11-
Ambiance

Il avait continué de se promener... Dans les rues toujours des marchands... Des fermiers ou paysans qui vendaient leur récolte...

A chaque fois qu'il approchait, il pouvait lire sur le visage des utopiens leur peur et leur crainte de l'inconnu qu'ils pouvaient voir...

Wen finit par se dire que lui ne pourrait jamais faire en sorte qu'une femme les suive pour aller se faire marier par l'Impératrice à Sunliao. Il continua d'errer dans les rues toujours à l'affut, l'épisode du vol de sa bourse lui restait en travers de la gorge... Heureusement que son maitre lui avait appris de ne jamais garder tout au même endroit...

Il avait encore quelques pieces sur lui... Il s'approcha d'un étal et vit des fruits...

Il vint au devant du marchand lui tendit une piece et prit un fruit, le marchand le remercia, mais resta méfiant... On ne savait jamais cela pouvait être un leurre pour en prendre plus et s'enfuir en courant.

Wen s'éloigna, croqua dans le fruit juteux et ne vit pas un groupe de cavalier arriver dans sa direction. Il eut tout juste le temps de se mettre dans une ruelle annexe pour ne pas se faire piètiner par les chevaux...

Il continua dans cette ruelle qui était plus sombre... Il distingua dans les recoins des maisons des femmes qui attendaient ca et la que des hommes passent pour les accoster...

Une femme vint vers Wen...


Bonjour gentilhomme...
Voudrais tu un peu de compagnie... Je peux être très gentille tu sais...


Wen fut surpris de l'accueil de la femme... Elle était si familière avec lui...


Bonjour,
Euh de la compagnie non merci...
Je cherche une femme qui serait prête à me suivre dans mon pays...
Sauriez vous ou en trouver ?


Si tu as de l'argent je te suivrai n'importe ou...

C'est vrai ?

Wen était surpris que cela soit si facile... Contre un peu d'argent elle le suivrait...

Vous êtes sur ?
Parce que si vous êtes d'accord, il faudra venir avec moi à Sunliao...
Et la bas l'impératrice vous mariera avec un membre de notre peuple...


La femme partit dans un rire rauque

Non mais attends, tu m'as vraiment crue ?
Moi je veux bien te suivre si tu me payes pour passer un moment avec toi..


Ah alors excusez moi vous n'êtes pas ce que je recherche...


Il repartit sur ses pas, pendant que la femme se m'était à l'insulter.
Décidemment, il ne comprennait vraiment pas les gens de ce pays, et aurait préféré rester chez lui...

Il fit le chemin inverse et retourna en direction de l'auberge. Il espéra que Dante aurait eu plus de succès que lui...

Le port d'utopia
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MessageSujet: Re: Le grand Marché   Le grand Marché Icon_minitime

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