Ambiance
- Seo taichou !
A ce nom, Jung-woo dévisagea l'homme qui se tenait devant lui. Ce dernier ne mot et se tourna vivement vers le garde qui venait d'apparaitre.
- Jung-woo, ça ne va pas ?
- Si, si...
Le jeune coréen se recula et alla s'asseoir contre un pans du mur. Personne ne connaissait son nom de famille. Il n'en avait plus depuis qu'il avait rejoint la troupe. Jung-woo l'avait su par le vieil homme qui s'était occupé de lui mais jamais, il ne l'avait dit aux autres ; pour lui, il était désormais Vistanis !
Les deux hommes échangèrent quelques mots et devant l'anxiété du garde, le capitaine se retourna vers les prisonniers.
- Nous verrons ça plus tard, j'ai à faire !
- Hé... attendez...
Mais l'homme disparut suivit du garde qui venait d'arriver.
- Vince, tu n'as pas une idée pour se sortir d'ici ?
- Une idée... ?
Le Vistani regarda son ami et tous deux esquissèrent un sourire.
- T'en fait pas, fit Alec en posant une main sur l'épaule du jeune coréen, je pense qu'on va pouvoir arranger ça...
Jung-woo se demandait vraiment s'il devait leur faire confiance ou pas mais, de toute façon, il n'avait pas le choix.
- Et voilà ! fit fièrement Alec en tirant d'une poche une clef.
- Et... Ça ouvre quoi... ?
- La cellule !
- Attends, t'es en train de me dire que depuis le début tu as cette clef et...
- Tu la sors d'où ? demanda perplexe Jung-woo.
- Je l'ai piqué au garde hier. J'ai l'habitude... Ils ne sont pas très futés ici et...
Thésée s'était placée devant lui le regard haineux.
- Donc, depuis hier, on aurait pu sortir de cette cellule... ?
- C'est bon... J'étais fatiguée moi...
Avant que tout ne dégénère entre les deux personnes, le jeune coréen attrapa la clef et ouvrit la porte. Etrangement, il n'y avait pas de gardes. Mais où étaient-ils tous passés ?
Les quatre prisonniers d'infortune ne se posèrent pas trop la question et commencèrent leur avancée vers la sortie. Des bruits de pas se firent entendre. Tout le monde se cacha comme il put et tous virent passés des soldats.
- C'est vraiment bizarre...
- Pas grav', l'essentiel, c'est de partir !
Après une bonne dizaine de minutes, en esquivant certains jets de katanas et parfois même, de soldats, la petite troupe arriva enfin dans la cour intérieur. Tous entrèrent dans une roulotte. Tous étaient à l'abri. Enfin... presque tous...