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 Les rues de la ville

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Frère Angelo
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Frère Angelo


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MessageSujet: Les rues de la ville   Les rues de la ville Icon_minitimeMer 21 Jan - 14:04

7.( Avant à l'herboristerie)


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Frère Angelo avait donc quitté la charmante petite herboristerie en promettant à Dante de revenir bientôt. Les paroles qu’elle lui avait dites, l’avaient perturbé, il n’avait pas oublié cet horrible cauchemar qu’il avait fait quelques jours auparavant. Cette fillette qui l’avait supplié de les arrêter, cet appel si désespéré, cela lui avait semblé si réel. Et à présent de la bouche de cette jeune mère, il avait cru reconnaître cette voix, cet appel :

-Ne vous inquiétez pas pour votre mission, mais vous devez vous mettre en marche, il est temps.
Les évènements se mettent en place, trouvez l'Elu(e), réunissez les compagnons de lumière et trouvez les artefacts de Liberty.


Un élu, il n’en connaissait qu’un seul, celui qui avait sacrifié sa vie pour eux tous, quand aux compagnons de lumières. Qu’avait-elle voulu dire par là ? Et les artefacts de Liberty. C’était bien trop de mystérieuses paroles pour un simple moine. Le frère Angelo perdu dans ses pensées, marquant les pavés d’un bon pas, ne remarqua pas l’étal qui empiétait un peu trop sur la rue. Il heurta du genou le trépied de l’étal et poussa une exclamation surprise.

- Ho marchand ! ton échoppe est au milieu du passage !

Il jeta un œil en direction de l’homme, mais celui-ci avait son visage dissimulé sous un ample capuchon, et ne daigna même pas lever les yeux vers lui, penché sur un ouvrage qui semblait l’absorber totalement. Le moine jeta alors un regard à la marchandise exposée sur les étals. Il s’agissait de livres aux reliures diverses, certaines très usagées et d’autres dont on devinait qu’elles avaient du être faites dans le plus beau cuir. Il fronça les sourcils.

- de beaux articles que tu proposes là.. Il est rare de voir des vendeurs de livre dans le coin. Puis-je les consulter ?

L’autre lui répondit juste d’un geste vague de la main, sans lever la tête du livre sur lequel il resta penché. Alors frère Angelo parcourut du regard les alignements très ordonnés de différentes tailles de livre. Il en ouvrit l’un d’eux, et tourna quelques pages avant de le reposer, c’était un recueil de poèmes, le genre de lecture qui ne l’intéressait guère. Il ouvrit un autre qui contait les pérégrinations d’un philosophe arcadien, un autre sur les guerres qui avaient divisé un temps les comptés d’Utopia, puis le reposa avec un soupir.

- Il n’y a donc aucun de mes livres qui t’intéresse ?

Surpris d’entendre la voix grave et profonde du marchand, le frère leva les yeux vers lui, mais il avait à peine levé la tête. On pouvait juste deviner un sourire sous le capuchon.

- Je crains que non, hélas.
- cela est fort dommage. Tu n’as peut-être pas bien su regarder.

L’homme referma brusquement le livre qu’il tenait jusque là dans ses mains, et se leva pour commencer à retirer les livres qu’il rangea dans des caisses à ses pieds.

- vous partez?
- il le faut, j’ai déjà trop attendu.

Frère Angelo resta un instant sans réaction. Il aurait aimé trouver un livre dont la lecture l’aurait distrait un peu de son quotidien. Il soupira et fit un pas pour s’écarter, mais sa bure avait accroché au passage l’un des livres qui chuta et tomba ouvert sur le sol, dans un bruit sourd.

- Oh quel maladroit je fais ! Je suis désolé … je….

A cet instant précis, le vent se leva, un souffle unique qui balaya sur son passage toute la poussière de la rue, et fit tourner dans un brusque tourbillon, plusieurs des pages du livre. Et quand le frère Angelo posa les yeux sur les pages ouvertes du grand livre, il vit le dessin d’une fillette, les yeux agrandis par la peur, avec derrière elle, des vestiges d’un village incendié. C’était elle.. la fillette de ses cauchemars..

Le cœur battant, le frère se pencha pour soulever le livre, son regard hypnotisé par le dessin, il tourna alors une page, et ce qu’il y vit, lui fit refermer aussitôt le livre dans un claquement sec.

- celui-là, dit-il dans un souffle, d’une voix méconnaissable.
- c’est un bon choix. Il était temps, car je dois partir à présent.
- combien je vous dois ?
- ce livre n’a pas de prix.
- j’aimerai vous l’acheter..
- je vous l’ai dit… je n’ai plus le temps, il me faut partir à présent.

Et sous le regard stupéfait du frère Angelo, l’homme après avoir chargé une dernière caisse de livre dans son chariot, grimpa à l’avant et après avoir fait claquer le fouet, cria l’ordre au cheval qui tirait sa roulotte de se mettre en route, laissant derrière lui, un moine devant un étal désert, au milieu de la rue silencieuse…
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Frère Angelo
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MessageSujet: Re: Les rues de la ville   Les rues de la ville Icon_minitimeSam 18 Avr - 15:14

12. ( Avant à l'ancienne cure)

C’était une belle journée d’avril, et le printemps s’annonçait des plus agréables avec un soleil brillant haut dans le ciel. Frère Angelo sourit en voyant deux jeunes enfants se chamailler avec de fausses épées, mimant un combat de pirate à en juger par le foulard que l’un d’eux portait sur sa tête. Il songea aussitôt à Akuko qui lui aussi, un jour, jouerait à se battre avec d’autres garçons. Kenny déjà lui racontait ces histoires que Dantes lui avait racontées avant lui, y mettant toute la passion qu’un petit garçon de presque neuf ans pouvait mettre dans un tel récit. Tout cela sous l’œil vigilant mais néanmoins attendri du frère.

Et comme bien souvent, une barre soucieuse vint plisser le front du fransiscain. Si Kenny était assez débrouillard pour se contenter de l’enseignement du frère, le petit Akuko n’était encore qu’un bébé qui avait besoin d’une mère et de toute l’attention qu’une femme pourrait lui donner pour s’épanouir entièrement. Et cela naturellement, jamais le frère ne pourrait le lui donner. Frère Angelo y pensait chaque jour, à cette femme qui ferait une bonne mère pour le jeune Akuko et pourquoi pas pour Kenny, mais il y avait la volonté de Dante. Aussi, tandis qu’il se dirigeait vers les étals du marché, frère Angelo se souvint de la lettre, et de cet homme, le père de l’enfant. Lui peut-être saurait trouver une nouvelle mère pour le petit enfant…

Perdu dans ses pensées, il ne prêtait qu’une attention distraite aux marchandises proposées et aux nombreux iliens qui comme lui, étaient venu faire quelques achats. Soudain le cri d’une femme lui fit redresser la tête.

- Laissez-le !
- Allons ma petite dame, nous n’allons pas lui faire de mal.
- laissez mon enfant !!!

Frère Angelo fronça les sourcils voyant un guerrier, accompagné de cinq ou six autres, tous armés comme lui, soulever la manche de l’habit du bambin, pour lui retourner le poignet. Son cœur cogna plus vite.. cette scène, c’était une autre de ces scènes qu’il avait déjà pu voir… dans le livre. Il vit encore le guerrier faire un signe de tête négatif à un autre et enfin rendre l’enfant dans les bras de sa mère qui ne demanda pas son reste pour filer, son enfant serré contre son cœur. Complètement figé, le frère dévisagea ces hommes aux armures solides, aux visages peu avenants, des barbares d’un genre encore jamais observé jusque là.

C’est exactement à cet instant qu’il croisa le regard acier de cet étrange guerrier, un regard qui sembla sonder son âme, comme s’il savait. Mais le frère se reprit, il était impossible que cet homme sache pour Akuko et pour tout le reste. Cependant, il ne pouvait cette fois, plus ignorer tous les signes, comme il l’avait fait jusque là. Cette fois, il comprit que c’était à lui d’agir..

- Kenny ?

Il regarda autour de lui, cherchant l’enfant du regard et le vit à quelques mètres plus loin, penché sur un étal qui proposait divers outillages.

- Kenny, viens, nous rentrons.

Frère Angelo n’osait plus regarder en direction du guerrier, il sentait son regard encore sur lui, et devina qu’il ne fallait surtout pas éveiller sa curiosité. Kenny s’était rapproché enfin.

- mais frère, vous avez dit qu’il vous fallait acheter quelques morceaux de viande pour le repas.
- je sais .. je sais. On se débrouillera avec le bout de saucisson qu’il nous reste. Il faut rentrer à présent.

Kenny lui jeta un regard de biais et s’abstint de faire des commentaires supplémentaires, mais très vif pour son âge, il n’avait pas manqué de remarquer le dernier regard que le frère jeta en direction de ces barbares qui avaient débarqué dans le marché un peu plus tôt. Aussi Kenny décida d’attendre un peu pour poser de nouvelles questions.

( A suivre, ancienne cure)
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