[RP Public] Temple des Vestales :

les rue était comme tout les jours bondées de monde et les un brouhaha le paroles, de cris, de chocs et autres sons s'élevait joyeusement de la foule pressé qui arpentait les artères de la ville.Parmi eux, une silhouette encapuchonnait d'une cape blanche pour se protéger du soleil dont le zénith réchauffait tout les cœurs alentours en ce midi de printemps. A ses côté, une servante en armes qui suivait le jeune homme...Elle était typé un peu orientale,la peau douce et bruni par les sables du désert.Un visage d'ange, le corps svelte et de belle forme.Si on ne devinait pas son statut d'esclave par sa façon de suivre son maitre, on aurait put la croire princesse d'un pays lointain.

Plus tôt dans la journée elle avait était vendue a un marchand qui compter la faire entrer dans son bordel mais Oliviel touché par la beauté et l'instinct sauvage et farouche avec la belle se défendait, il avait prit partit et payé dix fois son prix pour pouvoir l'acquérir...Elle avait de grand yeux noirs et un regard profond et chaud lorsqu'elle se tourna vers celui qui venait de lui éviter un triste avenir et elle n'avait dit mot depuis, se contentant de suivre cet homme et de lui montrer son savoir faire au sabre, lui montrant son désir de le protéger. Amusé Oliviel avait accepter cette garde et lui avait offert un sabre fin et léger mais dont la lame meurtrière coupait les os comme si ce fut du beurre.

Il l'avait ensuite emmenée manger un morceau dans les bas fond de la ville où le guerrier avait quelques connaissance dans la restauration.Il avaient mangé s'observant mutuellement mais là encore elle n'avait dit mot. Respectant se silence oliviel n'insista pas elle le comprenait, donc elle parlait la langue, c'était le principale...

Ils se dirigeaient donc à présent vers le temple vestale, régulièrement le guerrier s'y rendait rendant hommage aux dieux et priant pour les morts. Il entra arrivèrent en haut des marche de l'édifice et Oliviel indiqua a sa subordonnée que si elle le désirait elle pouvait rester en dehors, devinant qu'elle était d'une tout autre religion.Celle-ci se mis donc dos au mur et observa la foule d'un œil égaré tandis que la silhouette musclé de son sauveur disparaissait a l'intérieur du temple de pierre pierre blanche et de marbre finement sculpté.

Oliviel vint devant l'autel et y déposa les offrandes qu'il avait préalablement préparées.Il s'agenouilla et joignit les mains afin de prier.Après un long moment pendant lequel il murmurait a voix basse les souhait et prière qu'il envoyait, il se leva, salua un cortège de trois vestale qui se dirigeait vers la flamme sacré du temple et partit en direction de la sortis. A peine avait-il a nouveau le corps baigné de la réchauffante lueur du soleil que la belle orientale était a nouveau a ses côtés.

Il regarda un moment l'étendu verdoyante que l'on apercevait par dessus les rempart de la ville que l'on voyait de la hauteur du temple, la main sur le front pour se protéger des rayons du soleil.

-Sait-tu monter a cheval ?

-...

-En tout cas on le saura bientôt.

Post précédent

Ambaince - Keane Atlantic


4


La procession avança lentement. En premier venaient les sénateurs, suivis de leurs épouses et héritiers. Les Six Vestales rentraient. Le peuple restait autour du Temple. Pour lui, le Temple majeur était inaccessible.
Quand tous étaient installés, la Grande Vestale faisait son entrée avec les sacrifices à faire. Tous marchaient du palais au temple, sauf Lucrezia qui serait sur un char, qui tirerait cette fois les deux chrétiens.

Lucrezia posa un pied au sol et attendit que tous s’inclinent. Son regard prit une lueur métallique. Elle allait commettre indirectement le pire sacrilège qu’il soit. Elle posa sa toge sur ses cheveux pour se protéger de la malédiction des Dieux. Les personnes présentent firent de même. Beaucoup pensèrent qu’elle faisait preuve de grande piété quand son frère lui s’agenouillait. Il allait être tout aussi coupable qu’elle. Le bébé gémit doucement.

La foule regardait cette petite là, sentant le coup d’éclat mais sans savoir à qui cela serait favorable. Les proches du Sénateur savaient déjà. Il parvenait tant bien que mal à cacher son rictus sous un sourire de façade. Il semblait avoir avaler une dague de travers. Son fils à côté était très pâle. Visiblement il avait été averti. Pas un faux pas à partir de maintenant. S’il se montrait offensant envers sa nouvelle famille, il mourrait de façon aussi cruelle que ces impies. Instinctivement pourtant, il sentait que sa vie arrivait au bout du chemin.

Il n’y avait qu’à voir le regard d’Emilia. La rumeur avait dû enfler. Ses yeux étaient éperdus de chagrin. Il aurait préféré l’épouser elle. Mais son père en avait décidé autrement. Pour renforcer le Sénat et pour limiter l’action de la Vestale, il voulait s’allier par un mariage. Triste réalité. Dans ce monde l’amour n’avait pas sa place. Emilia avait les larmes aux yeux. Drusus Antoine aurait voulu la réconforter, lui expliquer qu’il n’était pas responsable. Qu’il ne souhaitait pas épouser celle qui n’était qu’un bébé. Il baissa la tête et s’inclina au passage de la grande Vestale. Il avait envie de lui sauter au cou, de l’étrangler. Elle ruinait sa vie, au moins autant que son père. Quoi qu’après tout… Elle ne faisait que donner satisfaction à une demande. Ce bébé ou sa filleule, cela revenait au même.

Lucrezia se posa devant l’autel et leva lentement les mains vers le Ciel, en invoquant la grande Hestia, mère déesse des Vestales. Elle lui demanda sa bénédiction, jurant que l’impiété serait punie. Aujourd’hui même elle montrerait l’exemple.


Les deux hommes furent trainés. Il fallut quatre hommes pour maîtriser chacun d’eux tant ils se débattaient.
Lucrezia avait refusé de les droguer pour qu’ils se taisent. Ils feraient silence d’eux même.

Le premier des deux hommes fut attaché sur l’autel. Il portait seulement un pagne violet, symbole du deuil non achevé. Son âme serait damnée.

Les Vestales se levèrent. Chacune d’elle tenait un athamé et se positionna autour de l’autel. Lucrezia était postée derrière, au milieu du corps. Sa tête droite et fière, son port altier, elle montrait l’orgueil de sa charge.
La plus jeune des Vestale commença le rite. Elle coupa le tendon d’un pied. Un hurlement retentit.

Deux gardes arrivèrent alors et forcèrent l’homme à ouvrir la bouche et l’un deux tira sa langue avec une tenaille. La seconde Vestale la lui coupa. Ainsi de suite, chacune des Six Vestales coupa un élément de l’homme, jusqu’à ces attributs, afin de montrer que les chrétiens ne devaient jamais se reproduire.

Enfin ce fut le tour de Lucrezia. Elle rabaissa sa toge de son visage. Le sang coulait sur l’autel, tachant les tenues luxueuses. Elle eut un petit sourire. L’homme agonisait, gisant dans son sang, cherchant son souffle dans des râles rauques.


Cet homme est sacrilège. Il doit mourir. Toute personne allant contre nos règles doit en subir les conséquences. Pour lui la mort. Avis à tous.

La foule trembla, voyant un signe que des châtiments allaient bientôt arriver. LA Grande vestale n’était elle pas au contact des Dieux. Sans nul doute, ils lui auront confié quelque mission ou avertissement. Peut être même voyait elle l’avenir.
Tous mirent leur toge sur leur tête pour se protéger, au moment au elle abaissa son arme sur le cœur de l’homme.

Ce fut au tour du second chrétien. Il ne subissait pas le même supplice. Il n’était même pas chrétien, mais en avait protégé un. Il était assimilé. Dès lors son sang allait laver l’autel du sang sacrificiel. Lucrezia l’égorgea sans montrer la moindre émotion et ne trembla pas non plus. Précision chirurgicale. Elle accomplissait son devoir. Pas de conscience.

Quand ce fut finit, elle passa derrière de grands paravents pour se changer. Elle revint avec une longue robe jaune, accrochée au cou par un long collier d’argent, laissant son dos et ses épaules nues. Les manches ne couvraient que ces avants bras et ses poignets. Deux grands bracelets tenaient le haut des manches au dessus du coude. Elle tombaient en de longs plis élégants, cachant ses sandales fines.
Elle s’avança doucement, un sourire satisfait sur les lèvres. Les murmures s’élevèrent dans la foule. Elle jubilait. Ceux qui la connaissaient savaient là qu’elle avait l’air d’un chat qui allait gober une couvée entière de jeunes canaris frais.
Elle prit sa demi sœur dans les bras et l’amena vers l’autel, la souleva et la présenta à son peuple.

Vespasiens, Je vous présente Lucia Veronia. C’est la dernière née de mon père.

écartant les langes, elle montra une marque sur l’épaule.

Voyez tous ! Elle porte la MARQUE ! Voici une future Vestale. Inclinez vous tous !

Ainsi chacun s’inclina. Quand ils se redressèrent, Lucrezia lança une œillade sarcastique à Reptus Véronus.

Le Sénateur Reptus Veronus m’a fait part de sa volonté d’une union entre sa famille et la mienne, me demandant la main de ma filleule pour son fils. Mais une véritable alliance, par le sang de chacune de nos familles est préférable. Voilà pourquoi j’ai décidé de lui offrir cette enfant. Sa mère est morte en couche. Considérez ce moment comme son adoption. J’assurerais l’éducation de Lucia Veronia, quand Resptus Veronus offrira un mariage digne d’elle. Ainsi soit dit. Drusus Antoine, Reptus Veronus, venez donner votre accord.

Les deux hommes se levèrent, chacun embrassant le sceau de la Vestale en guise de serment.

Reptus Veronus d’une voix étranglée annonça alors :

Qu’ainsi soit dit ! Les Dieux en sont témoins. Drusus Antoine, mon seul héritier, est fiancé à l’héritière de la Grande Vestale.
Moi Drusus Antoine, me fiance et jure fidélité à ma future épouse.

A ce moment là, la troisième vestale crut bon de s’effondrer au sol. Tous se levèrent, voyant là une malédiction. Les autres prêtresses se précipitèrent vers elle. Mais il fallut vite se faire une raison. Elle était morte.

Lucrezia cacha son sourire tant bien que mal. Etape deux en route.

Elle se voila d’une toge violet pâle, presque transparente arrivée là encore par miracle. Cachant ses cheveux, puis son visage jusqu’aux yeux en signe de deuil, elle s’avança dans la foule. Le bébé était de nouveau dans les bras de son frère. Elle fit signe à son mari et à ses hommes de les protéger. Les sénateurs n’allaient pas apprécier ce qu’elle allait faire.


Mes frères et sœurs… Un drame ! Une impiété dans notre temple. C’est grand Malheur. Emilia notre Vestale est décédée ! Une enquête est ouverte dès maintenant pour savoir quel crime a été commis. A-t-elle été punie ? Où est ce un signe de la colère des Dieux ? Tremblez tous !

Elle pointa un doigt accusateur sur la foule pour sur le Sénat.

Quiconque a commis un crime sera sacrifié sur le Grand Autel !

Chacun trembla. La lapidation était l’un des derniers supplices. L’un des pires.

La seconde Vestale s’approcha tête très basse et tendit un flacon et un parchemin. Ceux là même que Lucrezia lui avait fait transmettre au nom de Drusus Antoine. Rachel avait fait du bon travail. Cela vaudrait l’or offert.

A haute voix, elle s’étonna.

Quoi ? Une fiole ? Quelle est cette infâmie ! Que nos apothicaires approchent !

Ses deux médecins arrivèrent alors, se glissant dans la foule. Ils étudièrent les quelques gouttes contenues et se mirent d’accord. Aucun doute possible.

Ciguë !
AAAH ! Quel drame ! Un empoisonnement ! Que ce parchemin soit lu à haute voix. Il nous faut quelqu’un que l’on lave de tout soupçon. Un Sénateur donc, et qui ne soit que peu mêlé à notre politique.

Elle hésita un instant. Aurait elle la cruauté d’appeler Drusus Antoine ?
Elle renonça.

Flavianus, fils de Zéandre et petit fils du général Pirrhus. Avant toi, tes pères ont fait l’honneur du Sénat et tu foules le sol sacré depuis peu. Lis nous donc les mots inscrits ici.

Un jeune homme, d’à peine 16 ans, s’avança timidement, le rouge aux joues. Les mains tremblantes, il se saisit du parchemin, le déplia et en fit une première lecture personnelle. Il prit un teint de cadavre.

Lucrezia, voilée, souriait. Ce pauvre jeune était le meilleur ami de Drusus Antoine.

Lis !

Elle s’installa dans un fauteuil, non loin du corps sans vie de l’ancienne Vestale. Elle ne lui lança pas un regard, de peur de perdre son courage.

Amie,


La voix était mal assurée. Gentiment, lucrezia l’encouragea.

Si tu n’as rien à te reprocher, lis !

Amie, Voici des lunes que nous nous sommes fait serment d’amour et de fidélité. Aujourd’hui je veux que nous soyons liés à jamais. Dans la vie ou dans la mort. Je vais affronter mon père. Je t’épouserais, j’en fais le serment. Voici un poison. Je jure de ne jamais épouser la maison de la grande Vestale. Plutôt mourir. Je te fais garante de cette promesse. Voici la fiole qui servira à mon suicide si on ose me fiancer. Plutôt que d’accepter, je m’approcherais de toi. J’affirmerais que les Dieux ne seront pas d’accord. Alors toi, mon aimée, tu tendras ce poison. De tes mains je mourrais, comme j’ai vécu. Jamais, m’entends tu, je ne te serais infidèle.
A toi, ton amour,

Drusus Antoine.

Lucrezia pinça les lèvres. Elle n’avait pas lu le parchemin. Rachel y avait été un peu fort. Les Scipion n’étaient des pestiférés non plus. Mais voilà un beau serment comme elle les aimait. D’une pierre deux coups…
Débarrassée d’une Vestale. Sa sœur prenait sa place d’office. Il n’y avait plus que cinq Vestales désormais à sa suite. Et maintenant, étape trois.

Drusus Antoine ! Est-ce vrai ?
No…NON !
Nous allons voir ça ! Que l’on fasse une ordalie ! De suite !!!!




Post suivant

Ah ben justement voilà qui l’inquiétait. Le savoir aux commandes de l’espionnage… de quoi lui donner quelques aigreurs.

Chacun a-t-il les clefs de sa mission ?

Les différents Sénateurs hochèrent de la tête. Même le Reptus et sa langue de vipère semblèrent prêts à coopérer. Lucrezia, presque satisfaite, sortie du Sénat dans un froufrou de soies, suivie de ses sœurs.

Elles partirent directement au Temple des Vestales pour s’organiser. Chaque Sœur, responsable d’une colline, tentait de faire valoir son droit de gérer les affaires de la Cité en l’absence de la Grande Vestale. Elle, elle attendait que les piaillements veuillent bien cesser. Elle c’était installée dans un coin, assez sombre, avec un calame et un morceau de parchemin. Elle griffonnait ce qui devait être fait pour le départ du lendemain. A intervalle régulier, une esclave venait prendre les notes pour les transmettre à qui de droit. Le nombre de litières, de tenues et de malles, les chevaux, où faire les haltes, Lucrezia avait décidé de tout gérer directement plutôt que d’affronter des erreurs qui pourraient s’avérer monumentales. Elle s’occupait des provisions quand un grand bruit la tira de ses notes. Une Vestale venait de tenter de fracasser un vase sur la tête d’une autre.

STOOOOOOOP ! Cela suffit. Nous nous croirions pour un peu au Sénat. De la tenue mes Sœurs. Il nous faut quelqu’un sur qui nous reposer. Si vous n’êtes pas fichues de vous entendre, ma foi, qu’Héra nous protège, quelqu’un sera nommé par moi.

Elles restèrent muettes encore quelques secondes puis le brouhaha reprit de plus belle. En effet, elles voulaient se faire valoir. Lucrezia en vint à se demander comment on en était arrivé là. Les Vestales n’étaient pas des êtres avides de pouvoir et d’honneur. Au contraire, leur but était de travailler pour le bien de chacun et mener une vie saine et respectueuse, enfin, au moins en apparence. Elles représentaient les valeurs morales garantes de la bonne santé du Royaume.

J’ai décidé.

Lucrezia se leva, fit les 100 pas de la salle, jouant avec les nerfs et la patience de ses Sœurs.

Héra et Vesta ne sauraient être satisfaites de votre comportement. Par ailleurs nous partons en guerre. Aussi les Déesses du Foyer ne sont pas de rigueur. Il nous faut représenter la difficulté des temps. Mars sera donc vénérer. Et sa Grande prêtresse aussi.

Cela ne plaisait pas forcément à la Grande Vestale. Cette espèce de… de vieille bigote… sa grand tante en plus… qui ne manquait pas une occasion de lui en coller plein les dents à chaque fois qu’elle sortait de son temple. D’ailleurs elle l’avait consigné là bas pour avoir la paix. Seulement en cas de crise, elle ne voyait pas trop vers qui d’autre se tourner sans prendre le risque de se voir avec un couteau planté dans le dos.